Cratère en cloche à figures rouges
Titres
Titre :
Cratère en cloche à figures rouges
Commentaires généraux
Commentaire général :
Catalogue de la vente Pourtalès 1865 n°136
Localisations
Lieu de conservation :
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
1865,0103.14
Commentaires descriptifs
Commentaire descriptif :
Description du catalogue Pourtalès, 1865 :
"Forme 79 [cratère en cloche]. Peinture jaune. — Sant' Agata de Goti. — Cérès debout et tenant de sa main droite un grand flambeau allumé, tourne la tête vers Triptotème assis sur un petit char attelé de deux serpents ; en face de ce dernier, Proserpine assise sur un siège peu élevé, tient un sceptre, et porte aussi ses regards sur le fils de Métanire.
Sur un plan plus éloigné, à la gauche de Cérès, une autre déesse, portant dés brodequins de chasse comme Diane et tenant un flambeau allumé, amène et conduit par la main un jeune homme, près de la tête duquel est un astre rayonnant. Sur le côté opposé, une déesse dont la chaussure est encore plus élevée que celle de la précédente, fait un geste oratoire et tient également un flambeau allumé. Cette figure précède un éphèbe qui accourt à demi enveloppé d'une draperie, et Hercule jeune, tournant la tête et la main gauche appuyée sur sa massue. Ce dernier, ainsi que les deux autres initiés, tient une forme de torche ornée de fleurs prolifères dont l'espèce ne peut être bien déterminée.
Sur le haut du champ qui renferme ce sujet, sont peintes six colonnes doriques, dont quatre, couvertes par un même architrave, paraissent appartenir à un édifice tétrastyle. Ces colonnes servent à établir le lieu de la scène, qui ne peut être que l'intérieur du temple d'Éleusis, où se célébraient les redoutables mystères des grandes déesses, et d'où fut enlevé le fragment de la statue de Cérès, vu autrefois par quelques voyageurs, et qui appartient aujourd'hui à l'université de Cambridge. Revers. — Un éphèbe couronné de myrte et à demi couché sur un lit de repos garni de coussins et d'une peau de panthère, tient une corne d'abondance surmontée de globules, Devant lui, Bacchus, assis à ses pieds et appuyé sur un thyrse, se retourne et semble prêter beaucoup d'attention à ses paroles, tandis qu'Ariane s'approche en portant un plateau sur sa main gauche, et dirige sa main droite vers le grand céras dont il a été parlé.
En arrière d'Ariadne sont représentés sur des plans différents une femme assise, tenant un pli de sa tunique et portant un plateau. Au-dèssous d'elle, s'avance un Silène, le bras gauche couvert d'une pardalide et dont la main droite soutient également un plateau.
Le côté droit de cette peinture est occupé par Vulcain, couronné de lierre, tenant une hache élevée contre son épaule gauche, et s'appuyant de la main droite sur l'épaule d'un Silène dadouque (porte-flambeau), qui lui prête un secours dont le dieu de Lemnos, assez mal assuré sur ses jambes, paraît avoir un grand besoin.
Au bas du champ, l'Amour ou un génie ailé, tire à lui une cordelette saisie par un cygne. Vers-le-haut, un cep chargé de grappes étend ses pampres, et couvre de sera ombre les principaux personnages qui figurent dans celle composition.
Ce vase, qui tient un rang très-distingué parmi le petit nombre de monuments relatifs aux mystères de Cérès et de Bacchus, a été publié (Antiques du cabinet Pourtalès, pl. XVI, p. 83-80. Les trois autres vases, dont les peintures se rapportent aux mystères de Cérès, sont le vase Gualtieri, jadis au Vatican, et maintenant au Musée du Louvre; un vase du Musée de Naples, trouvé à Armentum; et enfin le vase Poniatowski, si bien expliqué par Visconti. - — Haut., 50 cent. "
"Forme 79 [cratère en cloche]. Peinture jaune. — Sant' Agata de Goti. — Cérès debout et tenant de sa main droite un grand flambeau allumé, tourne la tête vers Triptotème assis sur un petit char attelé de deux serpents ; en face de ce dernier, Proserpine assise sur un siège peu élevé, tient un sceptre, et porte aussi ses regards sur le fils de Métanire.
Sur un plan plus éloigné, à la gauche de Cérès, une autre déesse, portant dés brodequins de chasse comme Diane et tenant un flambeau allumé, amène et conduit par la main un jeune homme, près de la tête duquel est un astre rayonnant. Sur le côté opposé, une déesse dont la chaussure est encore plus élevée que celle de la précédente, fait un geste oratoire et tient également un flambeau allumé. Cette figure précède un éphèbe qui accourt à demi enveloppé d'une draperie, et Hercule jeune, tournant la tête et la main gauche appuyée sur sa massue. Ce dernier, ainsi que les deux autres initiés, tient une forme de torche ornée de fleurs prolifères dont l'espèce ne peut être bien déterminée.
Sur le haut du champ qui renferme ce sujet, sont peintes six colonnes doriques, dont quatre, couvertes par un même architrave, paraissent appartenir à un édifice tétrastyle. Ces colonnes servent à établir le lieu de la scène, qui ne peut être que l'intérieur du temple d'Éleusis, où se célébraient les redoutables mystères des grandes déesses, et d'où fut enlevé le fragment de la statue de Cérès, vu autrefois par quelques voyageurs, et qui appartient aujourd'hui à l'université de Cambridge. Revers. — Un éphèbe couronné de myrte et à demi couché sur un lit de repos garni de coussins et d'une peau de panthère, tient une corne d'abondance surmontée de globules, Devant lui, Bacchus, assis à ses pieds et appuyé sur un thyrse, se retourne et semble prêter beaucoup d'attention à ses paroles, tandis qu'Ariane s'approche en portant un plateau sur sa main gauche, et dirige sa main droite vers le grand céras dont il a été parlé.
En arrière d'Ariadne sont représentés sur des plans différents une femme assise, tenant un pli de sa tunique et portant un plateau. Au-dèssous d'elle, s'avance un Silène, le bras gauche couvert d'une pardalide et dont la main droite soutient également un plateau.
Le côté droit de cette peinture est occupé par Vulcain, couronné de lierre, tenant une hache élevée contre son épaule gauche, et s'appuyant de la main droite sur l'épaule d'un Silène dadouque (porte-flambeau), qui lui prête un secours dont le dieu de Lemnos, assez mal assuré sur ses jambes, paraît avoir un grand besoin.
Au bas du champ, l'Amour ou un génie ailé, tire à lui une cordelette saisie par un cygne. Vers-le-haut, un cep chargé de grappes étend ses pampres, et couvre de sera ombre les principaux personnages qui figurent dans celle composition.
Ce vase, qui tient un rang très-distingué parmi le petit nombre de monuments relatifs aux mystères de Cérès et de Bacchus, a été publié (Antiques du cabinet Pourtalès, pl. XVI, p. 83-80. Les trois autres vases, dont les peintures se rapportent aux mystères de Cérès, sont le vase Gualtieri, jadis au Vatican, et maintenant au Musée du Louvre; un vase du Musée de Naples, trouvé à Armentum; et enfin le vase Poniatowski, si bien expliqué par Visconti. - — Haut., 50 cent. "
Créations / exécutions
Personne liée à l'oeuvre :
Rôle :
Type de date :
Date de création :
Période de création :
Historiques de collection
Nom du propriétaire :
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Découvertes
Lieu de découverte :
Commentaire Lieu de découverte :
Lieu de découverte allégué par le catalogue de la vente Pourtalès, 1865
Bibliographies / archives
Commentaire Bibliographies / archives :
n°
Sources en ligne
Organisme :
Date de consultation :
28/08/2019
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)