Lugt n°28257.
Cette vente, conséquente et emblématique, s'appuie sur un catalogue particulièrement fourni structuré en deux parties : la première consacrée à l'Antiquité (n°1-1414), la seconde au Moyen-Âge, Renaissance et temps Modernes, y compris objets d'Asie (n°1415-2150). Nous n'avons pris en compte dans le programme Ventes d'Antiques que la première partie.
Le catalogue de vente reprend en majeure partie le catalogue Dubois de 1841 ; Mannheim et Roussel ont ajouté, au besoin, de nouvelles notices.
Le catalogue est divisé par supports :
I. Matières précieuses (n°1-3)
II. Sculptures (n°4-131)
III. Vases en terre peinte (n°132-532)
IV. Bronzes (n°533-820)
V. Terres cuites (n°821-907)
VI. Monuments Égyptiens (n°907-1020)
VII. Mélanges [d'antiquités] (n°1021-1034)
VIII. Pierres gravées (n°1035-1293)
IX. Bijoux antiques (n°1294-1359)
X. Verres Antiques (1359-1414)
De nombreux lots comporte 2, 3 ou davantage d'objets ; le total d'objet vendu est donc largement supérieur aux numéros du catalogue.
Le procès verbal ne respecte pas l'ordre du catalogue. Nous déplorons l'absence de certains numéros du catalogue lors de la vente, mais, plus fréquemment, nous observons la vente d'objets sans numéro de catalogue. De plus, si parfois un lot du catalogue est divisé en plusieurs lots lors de la vente, il est plus fréquent de voir deux numéros du catalogues vendus sous un seul numéro de PV.
Il y a donc, pour les antiquités, légèrement plus de numéros de procès-verbal (1465) que de numéros de catalogue (1414).
Il est possible qu'au sein de cette vente, des objets modernes ou faux aient été vendus. Les rédacteurs du catalogue ont toutefois fréquemment indiqué leurs suspicions. Dans le cas particulier des pierres gravées, où les bonnes imitations et les faux grossiers sont courants, les œuvres modernes et antiques ont été vendues en même temps.
Les rédacteurs ont néanmoins indiqué par "A." les œuvres qu'ils estimaient être antiques, et ont signalé systématiquement les œuvres nettement modernes. Ponctuellement, ils relèvent la possibilités de copies ou de faux. Nous n'avons pas intégré dans le répertoire les camées ou intailles nécessairement modernes. En revanche, nous avons inclus par défaut les pièces dont les rédacteurs n'ont indiqué ni l'antiquité, ni la modernité, ni de facteur de doute. En l'absence d'identifications, nous avons signalé ces pièces ainsi : [moderne ?].
Certaines de ces pierres antiques ou suspectes ont été vendues dans un seul et même lot du procès-verbal.
Nous avons été en mesure de lire la majorité des noms sur le procès-verbal. Les principaux acheteurs (Rollin, Helbig, Charvet, Dunmore...) ont été identifiés, sauf un certain "Hoggard". En revanche, sur 147 noms lus, une grande partie reste incertaine ; l'orthographe est parfois très hypothétique, soit par défaut de lisibilité sur le manuscrit, soit en raison des possibles variations de l'orthographe d'un même anthroponyme. Nous avons presque systématiquement proposé un nom, qui sera susceptible d'être amendé le cas échéant.