Verrière de la Pentecôte
fenêtres hautes du chœur ; côté nord ; baie 109
Baie composée de quatre lancettes et d’un tympan à huit ajours.
Lancettes : Pentecôte.
Tympan : Trinité accompagnée de séraphins.
L’œuvre présente de fortes parentés stylistiques avec la verrière de La Pentecôte de l’église Notre-Dame-de-Pitié de Puteaux, attribuée à Jacques Rousseau par Guy-Michel Leproux (2001, p. 187) : tandis que la scène de la Trinité présente un même schéma de composition, la silhouette de la Vierge est analogue à celle de Saint-Étienne-du-Mont (Gatouillat, 2011, p. 40).
Pour le décor théâtral de la scène de la Pentecôte, Jacques Rousseau s'inspira peut-être du vitrail de L'Incrédulité de saint Thomas de l'église Saint-Germain-L’auxerrois, réalisé en 1533 par Jean Chastellain sur des cartons de Noël Bellemare (Leproux, 1993, p. 123 ; Gatouillat, 2011, p. 33).
Un relevé avant restauration de cette verrière a été dressé par Lafaye en 1846, mais la date de son intervention n'est pas connue. On sait que deux panneaux avaient été détruits par la chute d'échafaudages avant 1849 (Pillet, 2010, p. 227).
Les compléments réalisés par Jacques Rousseau sur la verrière de la Vie de saint Claude (baie 107) de Saint-Étienne-du-Mont fournissent des points de comparaison qui autorisent l'attribution au peintre-verrier du vitrail de La Pentecôte (Leproux, 1993, p. 123 ; Leproux, 2001, p. 187 ; Gatouillat, 2011, p. 29).
Attribution d'Henri Zerner (1996, p. 292-293).
Le chœur de l’église Saint-Étienne-du-Mont reconstruit durant le premier tiers du XVIe siècle fut vitré entre l’été 1540 et le printemps 1542. Vingt-et-une verrières firent l’objet de douze marchés adressés à six peintres-verriers, parmi lesquels se détachent deux acteurs majeurs de la scène artistique parisienne, Jean Chastellain et Nicolas Beaurain (Leproux, 1988, p. 58-64). La fabrique fit également appel aux peintres-verriers Guillaume Rondel, Jean Vigant, Robert Roussel et Jacques Rousseau pour la création et la restauration de vitraux.
Le commanditaire de la verrière de La Pentecôte n'est pas connu (Gatouillat, 2011, p. 35).
immeuble par destination
p. 253
p. 38
p. 123