Turpin de Crissé, Lancelot Théodore
4 rue Trois-Frères
Adresse donnée dans le Pv de la vente Durand (1836) et correspondant à celle de « Turpin de Crissé (Comte), membre de l'Institut » dans l'Almanach du commerce de Paris de 1837.
Issu d'une famille d'artistes et de collectionneurs ruinés avant la Révolution, Turpin de Crissé est protégé par son parrain Choiseul-Gouffier qui l'emmène en Suisse. A son retour en France en 1809, il bénéficie de la protection de Caroline Bonaparte, du prince Eugène et de l'impératrice Joséphine et devient chambellan de cette dernière jusqu'en 1815.
Il expose à plusieurs reprises au Salon, devient membre du conseil des musées royaux en 1824, puis inspecteur général du département des Beaux-Arts en 1825, avant de démissionner de ses fonctions en 1830 lors de l’avènement de la Monarchie de Juillet.
Il constitue une collection de peintures, ainsi que d'antiquités qu'il lègue au musée d'Angers.
Étienne-Marie de Saint-Genys est issu d'une famille du Haut-Anjou, petit neveu du peintre Lancelot-Théodore Turpin de Crissé. (Source : notice Agorha «Étienne de Saint-Genys» rédigée par Dominique Sauvgrain)