Nicolle, Marcel
(source AP 16 D 148, acte n° 729)
Mère : Marie-Louise Aline Louvrier (sans profession) (source : AD Seine-Maritime 3 E 999, acte n° 914)
Père : Édouard Eugène Nicolle (médecin) (source : AD Seine-Maritime 3 E 999, acte n° 914)
Conjointe : Madeleine Louise Dubédat, mariage célébré le 10/11/1923 à Asnières (source : AD Hauts-de-Seine 1E_NUM_ASNI_M1923, acte n° 520)
6, villa Spontini
(source : AD Hauts-de-Seine 1E_NUM_ASNI_M1923, acte n° 520 et AP 16 D 148, acte n° 729)
« [En 1894] il fut nommé conservateur à Lille, en tant qu'adjoint, puis responsable. […] En raison de problèmes relationnels avec le conseil municipal, il quitta ses fonctions en 1897. […] En mars 1898, Nicolle fut nommé au Louvre chargé de plusieurs missions en vue de la préparation du catalogue des peintures des écoles du Nord. En tant qu'attaché libre, il ne percevait pas de salaire, mais de modestes allocations, ce qui motiva son départ en 1901. À sa demande, il reçut le titre d'attaché honoraire, qu'il conserva toute sa vie. Sa carrière changea alors de direction, puisqu'il se lança, avec succès, dans le commerce d'art. Toutefois, en parallèle, il travailla encore pour plusieurs musées, dans le cadre de missions ponctuelles. En 1903, il installa les collections du musée de Clermont-Ferrand. En 1910, il fut chargé par la ville de Nantes d'expertiser les collections du musée des beaux-arts, puis d'établir un nouveau catalogue. […] En 1918, la direction du musée du Prado chargea Nicolle de revoir les attributions des peintures françaises. » (source : Granger, Catherine. « Marcel Nicolle ». In Barbillon, Claire, Sénéchal, Philippe (dir.). Dictionnaire critique des historiens de l’art actifs en France de la Révolution à la Première Guerre mondiale. Paris : Institut national d’histoire de l’art, 2008.)
En 1901, il fonde la Galerie Trotti ans Co. en association avec un marchand, le comte Avogli Trotti. D’abord installée rue Royale, elle déménage au 8, place Vendôme en 1906. (source : Granger, Catherine. « Marcel Nicolle ». In Barbillon, Claire, Sénéchal, Philippe (dir.). Dictionnaire critique des historiens de l’art actifs en France de la Révolution à la Première Guerre mondiale. Paris : Institut national d’histoire de l’art, 2008.)
« Dès la fin des années 1890, et durant toute sa carrière, Nicolle eut également une intense activité de publication dans plusieurs journaux et revues. Il participait très régulièrement au Bulletin de l'art ancien et moderne et au Journal de Rouen ; il restait très attaché à sa région natale, avec des comptes rendus hebdomadaires de ventes publiques, d'expositions, de livres, des articles sur les collections des musées, le patrimoine normand… » (source : Granger, Catherine. « Marcel Nicolle ». In Barbillon, Claire, Sénéchal, Philippe (dir.). Dictionnaire critique des historiens de l’art actifs en France de la Révolution à la Première Guerre mondiale. Paris : Institut national d’histoire de l’art, 2008.) Il fut également rétribué pour la publication d’articles dans La Revue de l’Art, la Revue encyclopédique et Art et décoration (source : Dacier, Émile. Marcel Nicolle, 1871-1934, notice biographique et bibliographie de ses œuvres. Paris : Coulouma, 1936, p. 8.)
Formation : Après des études de droit, Marcel Nicolle entra dans l’atelier du peintre Luc-Olivier Merson et suivit les cours de l'École du Louvre (source : Dacier, Émile. Marcel Nicolle, 1871-1934, notice biographique et bibliographie de ses œuvres. Paris : Coulouma, 1936, p. 4).
Prix et distinctions : Officier d'Académie (1897) ; officier de l'Instruction publique (1905) ; Prix Charles-Blanc de l'Académie française (1924) pour Critique d'art ancien et moderne ; Prix Thorlet de l'Académie des beaux-arts (1926) pour La Peinture française au musée du Prado ; chevalier de la Légion d'honneur (1926) (source : Granger, Catherine. « Marcel Nicolle ». In Barbillon, Claire, Sénéchal, Philippe (dir.). Dictionnaire critique des historiens de l’art actifs en France de la Révolution à la Première Guerre mondiale. Paris : Institut national d’histoire de l’art, 2008.)
Voyages connus : Madrid (1919)
Collections personnelles : La bibliothèque de Nicolle comprenait un précieux fonds de catalogue de ventes, que Fritz Lugt inclut dans son répertoire. (source : Granger, Catherine. « Marcel Nicolle ». In Barbillon, Claire, Sénéchal, Philippe (dir.). Dictionnaire critique des historiens de l’art actifs en France de la Révolution à la Première Guerre mondiale. Paris : Institut national d’histoire de l’art, 2008.) La bibliothèque de l’University of Carolina à Santa Barbara a acquis une partie de la collection de Marcel Nicolle dans les années 1990 (source : https://www.library.ucsb.edu/news/borchard-foundation-grant-will-help-digitize-rare-art-exhibition-catalogs, consulté le 30 avril 2022).
« Son ami Marcel Nicolle, avec qui il avait collaboré en 1912 et 1913 au Catalogue des dessins et pastels du XVIIIe siècle de la collection Jacques Doucet et au Catalogue du Musée municipal de la ville de Nantes. » (source : Vallery-Radot, Jean « Discours prononcé aux obsèques d’Émile Dacier ». In Émile Dacier (1876-1952). Bibliographie de ses travaux (1898-1952). par Weigert, Roger-Armand. Paris, 1953, p. 5)
Louis Hautecoeur et Marcel Nicolle entretiennent une correspondance. (source : Bibliothèque de l'Institut de France, Papiers Louis Hautecoeur, correspondance générale, Ms. 6990).
Marcel Nicolle et Madeleine Louis Dubédat sont mariés.