Scholz, Robert

"Chef des experts scientifiques, conseiller principal du Reichsleiter Rosenberg por les matières artistiques. Sa mission semble attaché à la surveillance des opérations menées par les membres qui ont prêtéallégance à Göring. Directeur des Beaux-Arts. Chef de l'E.R.R. à partir du 21 avril 1943 qu'il dirige dépuis Berlin. Directeur du musée de Halle de 1939 à 1945, critique d'art du Völkischer Beobachter. Épouse en 1944 Johanna Grossmann." (Polack/Dagen 2019. S. 129)

À partir de 1930, Robert Scholz exerça l’activité de critique pour des journaux berlinois. En tant que théoricien majeur de l’art du IIIe Reich, il fut l’un des principaux acteurs de la polémique concernant l’art moderne. En 1937, il fut nommé par Alfred Rosenberg pour siéger dans la commission qui procéda au retrait de l’ « art dégénéré » dans les musées publics. En 1942, Scholz fut nommé par Rosenberg à la direction du « Sonderstab Bildende Kunst » de l'Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg et exerça ainsi, jusqu'à la fin de la guerre, une influence décisive sur les confiscations d’œuvres d’art à l’Est et à l’Ouest et sur le traitement ultérieur des œuvres pillées. Pour Scholz, une sélection d’œuvres parmi celles qui avaient été saisies devaient pouvoir servir lors des négociations de l’armistice. Il voulait en limiter l’export en Allemagne. De Rosenberg, il obtint un droit de regard sur les activités de Kurt von Behr au Louvre et que Hermann Göring ne puisse plus avoir accès aux objets de l’ERR à partir de 1943. Par ailleurs, il suggéra à Rosenberg d’utiliser l’art saisi dit dégénéré comme monnaie d’échange afin d’obtenir des tableaux de maîtres anciens, et rédigea lui-même une liste des tableaux qui pouvaient être proposés aux marchands parisiens. À la fin de la guerre, il fut arrêté, mais ne fut pas jugé.

Ab 1930 arbeitete Robert Scholz als Kritiker für Berliner Zeitungen. Er war als führender Kunstideologe des „Dritten Reichs“ eine der treibenden Kräfte hinter der Kontroverse um die moderne Kunst. 1937 wurde er von Alfred Rosenberg in die Kommission berufen, die “entartete Kunst” aus den öffentlichen Museen entfernte. 1942 wurde Scholz von Rosenberg zum Leiter des "Sonderstabs Bildende Kunst" des Einsatzstabs Reichsleiter Rosenberg ernannt und bestimmte damit bis zum Ende des Krieges maßgeblich die Vorgehensweise des Einsatzstabes bei der Beschlagnahmung von Kunst in Ost und West und den weiteren Umgang mit den geraubten Werken. Laut Scholz sollte eine Auswahl der beschlagnahmten Werke als Faustpfand für künftige Friedensverhandlungen verwendet werden. Hierfür wollte er deren Export nach Deutschland einschränken. Von Rosenberg erhielt er ein Aufsichtsrecht über Kurt von Behrs Aktivitäten im Louvre und erwirkte 1943 bei Rosenberg, dass Hermann Göring der Zugriff auf die ERR-Objekte verwehrt wurde. Er schlug Rosenberg auch vor, die beschlagnahmte, so genannte “entartete” Kunst als Tauschmittel gegen Gemälde alter Meister zu verwenden, und er selbst erstellte eine Liste von Gemälden, die den Pariser Händlern angeboten werden sollten. Am Ende des Krieges wurde er verhaftet, jedoch nicht verurteilt.

Voir surtout p.9.

ENCORE A TRANSMETTRE A BIBLIO: Heuss 2001, S. 129

p. 36, 177, 178, 183, 229, 230, 417, 456