Société des amis des arts de Grenoble
Noms
Nom :
Société des amis des arts de Grenoble
Organismes
Date création / fermeture établissement :
1832
-
1853
Commentaire historique :
Une assemblée d’artistes est à l’origine de la création de la Société des amis des arts de Grenoble en 1832. Leur initiative leur facilite l’organisation de Salons qui s’enchainent rapidement entre 1832 et 1837, mais il faut attendre cette dernière année pour que la Société se structure officiellement. En effet, le 6 juillet 1837, sous la présidence de Louis Henri Vicat, des Statuts sont adoptés par ses membres et la Société reçoit l’approbation de l’intendant général du roi le 25 novembre 1837.
Pendant les treize années suivantes, rien ne vient perturber les activités de la Société dont l’œuvre principale reste l’organisation d’expositions en plus de l’objectif plus général « de populariser le culte des beaux-arts, de stimuler leurs progrès et de perfectionner, par eux, l’élégance des mœurs et le goût général » selon les termes employés dans une circulaire adressée aux membres de la Société, datée du 17 mars 1842. En plus d’offrir une vitrine aux artistes locaux, cette manifestation a aussi pour conséquence de rendre ainsi plus attractive la ville d’un point de vue culturel et de dynamiser la région environnante. En effet, comme le rappelle une circulaire envoyée aux actionnaires en 1839 « bien que l’exposition et toutes les opérations de la Société aient lieu à Grenoble, la Société n’est pas circonscrite dans l’enceinte de cette ville. Il fallait un centre, et nulle localité ne convenait mieux pour cela que l’ancienne capitale de la province, le siège de la cour royale, le chef-lieu académique, où la jeunesse dauphinoise vient étudier, où les habitants des trois départements sont fréquemment appelés par leurs affaires ». La Société des amis des arts de Grenoble travaille également en bonne intelligence avec le musée des Beaux-arts de Grenoble. Benjamin Rolland, peintre et conservateur du musée, est notamment membre de la Société et contribue activement dans le choix des œuvres achetées à l’occasion des Salons, dont certaines viennent directement enrichir les collections municipales.
De premières difficultés surviennent à partir de 1850. La Société parvient difficilement à organiser son Salons vis-à-vis d’une municipalité où le dialogue devient de plus en plus compliqué. La dissolution menace déjà. En 1853, en préfiguration d’un nouveau Salon le désaccord avec le maire, Louis Crozet, se répète. Celui-ci entend contrôler sa préparation par l’intermédiaire d’une commission municipale visant à se substituer à celles des sociétaires. Vexé d’une telle ingérence, le président de la Société indique son mécontentement dans une lettre qu’il adresse au maire de Grenoble le 11 avril 1853, avant d’annoncer la dissolution de l’institution.
Quelques membres de la Société des Amis des arts ne se résignant pas à cette décision vont tenter de poursuivre l’œuvre originelle. Pour ce faire, ils créent la Société de peinture et de sculpture de Grenoble qui ne va avoir qu’une longévité limitée à l’année 1858 (cf. la notice de la Société de peinture et de sculpture de Grenoble). Se succèdent à Grenoble huit années vierges de tout dynamisme culturel qui engagent, en 1866, à la refondation de la Société des amis des arts sous une forme presque semblable à la Société d’antan, mais dont les statuts vont s’adapter à la réalité du Second Empire (cf. la notice de la seconde Société des amis des arts de Grenoble).
Subventions :
La municipalité de Grenoble a occasionnellement attribué des aides à la Société des amis des arts. En 1837, on lui accorde la somme de 230 francs ; en 1839, elle reçoit 200 francs et en 1845, 250 francs. (AMG, 1L5, Budgets et comptes, 1833-1840)
Pendant les treize années suivantes, rien ne vient perturber les activités de la Société dont l’œuvre principale reste l’organisation d’expositions en plus de l’objectif plus général « de populariser le culte des beaux-arts, de stimuler leurs progrès et de perfectionner, par eux, l’élégance des mœurs et le goût général » selon les termes employés dans une circulaire adressée aux membres de la Société, datée du 17 mars 1842. En plus d’offrir une vitrine aux artistes locaux, cette manifestation a aussi pour conséquence de rendre ainsi plus attractive la ville d’un point de vue culturel et de dynamiser la région environnante. En effet, comme le rappelle une circulaire envoyée aux actionnaires en 1839 « bien que l’exposition et toutes les opérations de la Société aient lieu à Grenoble, la Société n’est pas circonscrite dans l’enceinte de cette ville. Il fallait un centre, et nulle localité ne convenait mieux pour cela que l’ancienne capitale de la province, le siège de la cour royale, le chef-lieu académique, où la jeunesse dauphinoise vient étudier, où les habitants des trois départements sont fréquemment appelés par leurs affaires ». La Société des amis des arts de Grenoble travaille également en bonne intelligence avec le musée des Beaux-arts de Grenoble. Benjamin Rolland, peintre et conservateur du musée, est notamment membre de la Société et contribue activement dans le choix des œuvres achetées à l’occasion des Salons, dont certaines viennent directement enrichir les collections municipales.
De premières difficultés surviennent à partir de 1850. La Société parvient difficilement à organiser son Salons vis-à-vis d’une municipalité où le dialogue devient de plus en plus compliqué. La dissolution menace déjà. En 1853, en préfiguration d’un nouveau Salon le désaccord avec le maire, Louis Crozet, se répète. Celui-ci entend contrôler sa préparation par l’intermédiaire d’une commission municipale visant à se substituer à celles des sociétaires. Vexé d’une telle ingérence, le président de la Société indique son mécontentement dans une lettre qu’il adresse au maire de Grenoble le 11 avril 1853, avant d’annoncer la dissolution de l’institution.
Quelques membres de la Société des Amis des arts ne se résignant pas à cette décision vont tenter de poursuivre l’œuvre originelle. Pour ce faire, ils créent la Société de peinture et de sculpture de Grenoble qui ne va avoir qu’une longévité limitée à l’année 1858 (cf. la notice de la Société de peinture et de sculpture de Grenoble). Se succèdent à Grenoble huit années vierges de tout dynamisme culturel qui engagent, en 1866, à la refondation de la Société des amis des arts sous une forme presque semblable à la Société d’antan, mais dont les statuts vont s’adapter à la réalité du Second Empire (cf. la notice de la seconde Société des amis des arts de Grenoble).
Subventions :
La municipalité de Grenoble a occasionnellement attribué des aides à la Société des amis des arts. En 1837, on lui accorde la somme de 230 francs ; en 1839, elle reçoit 200 francs et en 1845, 250 francs. (AMG, 1L5, Budgets et comptes, 1833-1840)
Condition d'accès :
L’adhésion à la Société se fait par souscription d’une ou plusieurs actions nominales de vingt francs (Statut de 1837, art. 2). En 1850, il est décidé de diminuer la cotisation à cinq francs afin que des personnes moins aisées puissent entrer en possession d’œuvres d’art (mention indiquée dans le livret de l’exposition de 1850).
Commentaire Organismes :
On donne généralement pour date de fondation 1832, mais plus officiellement on retient aussi 1837 par la dépose des statuts de la Société et sa reconnaissance par les institutions.
L'année 1853 voit la dissolution de la Société sur pression de la municipalité de Grenoble.
L'année 1853 voit la dissolution de la Société sur pression de la municipalité de Grenoble.
Commentaire Organismes :
« L’administration de la Société est confiée à une commission composée de quinze membres, nommés au scrutin en assemblée générale et à la majorité relative des suffrages » (statuts de 1837, art. 3). Cette commission doit demeurer organisée dans l’intervalle des expositions. Parmi eux, ils choisissent un président, un vice-président, un trésorier et un secrétaire (statuts de 1837, art. 3).
« Les fonctions du président consistent à présider l’assemblée générale ainsi que la commission, et à ordonnancer les dépenses ; celles du vice-président, à remplacer le président ; celles du trésorier, à opérer le recouvrement des souscriptions et à solder les mandats ordonnancés par le président. Le secrétaire est chargé de la correspondance et de la rédaction des procès-verbaux des séances, soit de la Société, soit de la commission. » (Statut de 1837, art. 5).
La Présidence honoraire de la Société est laissée au maire de Grenoble (Statuts de 1837, art. 3). Ce patronage est effectif sous les mandatures successives de M. Berriat, d’Arthur Copin de Miribel, de Frédéric Taulier, de Frédéric Farconnet, de M. Reymond, d’Adolphe Anthoard et de Joseph Arnaud. Puis en 1853, il s’interrompt à la suite d’une ingérence de Louis Crozet dans l’organisation du Salon.
« Les fonctions du président consistent à présider l’assemblée générale ainsi que la commission, et à ordonnancer les dépenses ; celles du vice-président, à remplacer le président ; celles du trésorier, à opérer le recouvrement des souscriptions et à solder les mandats ordonnancés par le président. Le secrétaire est chargé de la correspondance et de la rédaction des procès-verbaux des séances, soit de la Société, soit de la commission. » (Statut de 1837, art. 5).
La Présidence honoraire de la Société est laissée au maire de Grenoble (Statuts de 1837, art. 3). Ce patronage est effectif sous les mandatures successives de M. Berriat, d’Arthur Copin de Miribel, de Frédéric Taulier, de Frédéric Farconnet, de M. Reymond, d’Adolphe Anthoard et de Joseph Arnaud. Puis en 1853, il s’interrompt à la suite d’une ingérence de Louis Crozet dans l’organisation du Salon.
Evénements
Type d'événement :
Lien événement institutionnel :
Le Salon de peinture, sculpture, dessin et architecture se tient à partir de 1832 dans les locaux de l’École centrale de Grenoble (aujourd’hui Lycée Stendhal) qui partage alors ses locaux avec le musée et la bibliothèque de la ville. Comme l’indique l’article premier des Statuts de 1837, il est organisé « par les soins de l’administration municipale et aux frais de la ville ». La Société pourvoit elle, sur son budget provenant des souscriptions de ses membres, à l’impression des affiches, des livrets et à l’achat des œuvres d’art.
Si les deux premières expositions ne sont distantes que d’un an, à partir de 1835 le rythme se fait biennale jusqu’en 1839. Pour ces premiers Salons, se poursuivant durant deux mois, le plus souvent au printemps, ce sont en moyenne 150 œuvres qui sont accueillies et disposées dans les espaces d’exposition. Après 1842, les Salons, qui se déroulent désormais l’été entre juillet et août, voient leur nombre d’œuvres continuellement augmenter, passant de 192 objets en 1842 à 258 en 1853. Une nouvelle exposition artistique devait avoir lieu du 15 juillet au 15 août 1848, mais à suite des évènements politiques, elle a été renvoyée à une date ultérieure.
En 1850, malgré les difficultés que rencontre la Société dans l’organisation de sa huitième exposition, elle innove en décernant pour la première fois des prix. Enfin, l’année de sa dissolution et malgré une organisation qui est retirée à la Société des amis des arts par le maire de Grenoble pour confie la préparation du neuvième Salon à une commission municipale, l’exposition de 1853 va particulièrement briller par la qualité des œuvres envoyées par les artistes. On constate déjà à cette époque un nombre important de peintres parisiens, que la desserte en chemin de fer achevée en 1859, encourage d’autant plus à venir participer aux Salons grenoblois. Ainsi, même sans Société d’amis des arts à l’œuvre, le rythme des Salons se poursuit et, en 1857, le dixième Salon s’ouvre, où sur près de 259 objets, la moitié provient de la capitale et le reste du département de l’Isère.
Le droit d’entrée du Salon varie selon les années et les jours de la semaine en s’élevant de 50 centimes à 1 franc. Des jours de gratuité sont également prévus pour permettre l’accès du plus grand nombre. Un livret d’exposition est vendu à 50 centimes et au fur et à mesure des années le nombre d’imprimés vendus augmente, passant de 152 numéros écoulés en 1832 à 258 numéros en 1853.
Liste des expositions :
1832 - 1ère exposition ; 152 œuvres présentées ; 120 souscripteurs et la Société acquière pour 2400 francs de tableaux.
1833 - 2e exposition ; 69 œuvres présentées ; 200 souscripteurs et la Société acquière pour 5000 francs d’œuvres d’art.
1835 - 3e exposition ; 140 œuvres présentées.
1837, du 17 mai au 17 juin - 4e exposition ; 126 œuvres présentées.
1839 - 5e exposition ; 178 œuvres présentées.
1842, du 21 juillet au 21 août - 6e exposition ; 192 œuvres présentées.
1845, du 15 juillet au 15 août - 7e exposition ; 145 œuvres présentées dont un tableau de Cabat acheté par la Société pour 700 francs et versé dans les collections du musée des beaux-arts de Grenoble.
1850, du 15 juillet au 15 août - 8e exposition ; 218 œuvres présentées.
1853 - 9e exposition ; 258 œuvre présentées.
Si les deux premières expositions ne sont distantes que d’un an, à partir de 1835 le rythme se fait biennale jusqu’en 1839. Pour ces premiers Salons, se poursuivant durant deux mois, le plus souvent au printemps, ce sont en moyenne 150 œuvres qui sont accueillies et disposées dans les espaces d’exposition. Après 1842, les Salons, qui se déroulent désormais l’été entre juillet et août, voient leur nombre d’œuvres continuellement augmenter, passant de 192 objets en 1842 à 258 en 1853. Une nouvelle exposition artistique devait avoir lieu du 15 juillet au 15 août 1848, mais à suite des évènements politiques, elle a été renvoyée à une date ultérieure.
En 1850, malgré les difficultés que rencontre la Société dans l’organisation de sa huitième exposition, elle innove en décernant pour la première fois des prix. Enfin, l’année de sa dissolution et malgré une organisation qui est retirée à la Société des amis des arts par le maire de Grenoble pour confie la préparation du neuvième Salon à une commission municipale, l’exposition de 1853 va particulièrement briller par la qualité des œuvres envoyées par les artistes. On constate déjà à cette époque un nombre important de peintres parisiens, que la desserte en chemin de fer achevée en 1859, encourage d’autant plus à venir participer aux Salons grenoblois. Ainsi, même sans Société d’amis des arts à l’œuvre, le rythme des Salons se poursuit et, en 1857, le dixième Salon s’ouvre, où sur près de 259 objets, la moitié provient de la capitale et le reste du département de l’Isère.
Le droit d’entrée du Salon varie selon les années et les jours de la semaine en s’élevant de 50 centimes à 1 franc. Des jours de gratuité sont également prévus pour permettre l’accès du plus grand nombre. Un livret d’exposition est vendu à 50 centimes et au fur et à mesure des années le nombre d’imprimés vendus augmente, passant de 152 numéros écoulés en 1832 à 258 numéros en 1853.
Liste des expositions :
1832 - 1ère exposition ; 152 œuvres présentées ; 120 souscripteurs et la Société acquière pour 2400 francs de tableaux.
1833 - 2e exposition ; 69 œuvres présentées ; 200 souscripteurs et la Société acquière pour 5000 francs d’œuvres d’art.
1835 - 3e exposition ; 140 œuvres présentées.
1837, du 17 mai au 17 juin - 4e exposition ; 126 œuvres présentées.
1839 - 5e exposition ; 178 œuvres présentées.
1842, du 21 juillet au 21 août - 6e exposition ; 192 œuvres présentées.
1845, du 15 juillet au 15 août - 7e exposition ; 145 œuvres présentées dont un tableau de Cabat acheté par la Société pour 700 francs et versé dans les collections du musée des beaux-arts de Grenoble.
1850, du 15 juillet au 15 août - 8e exposition ; 218 œuvres présentées.
1853 - 9e exposition ; 258 œuvre présentées.
Type d'événement :
Lien événement institutionnel :
La Société « procède, en assemblée générale, au tirage public et à la distribution des objets achetés » (Statut de 1837, art. 4).
Dans la quinzaine qui suit la clôture de l’exposition, la Société est convoquée dans le local où sont placés les objets achetés au nom de la Société. Un tirage au sort est alors organisé par les soins de la commission (Statut de 1837, art. 6). Le processus de sélection est strictement décrit dans les Statuts et visent à ce qu’aucun membre ne puisse obtenir plus d’un lot. En effet, deux urnes sont installées : « Dans la première sont déposés des billets numérotés, en nombre égal à celui des actions et correspondant aux numéros d’ordre de celles-ci. Dans la seconde sont déposés d’autres billets en même nombre, dont les uns portent l’indication des lots à tirer au sort, et dont les autres sont blancs. On procède ensuite au tirage simultané d’un billet dans chacune des deux urnes. Le sort de chaque action, dont le numéro aura été tiré de la première, est déterminé par le billet qui aura été tiré, en même temps, de la seconde. » (Statut de 1837, art. 6). Toutefois, il est signalé qu’en 1845, le Roi des Français, souscripteurs de la Société des amis des arts de Grenoble est donné vainqueur de deux lots, deux œuvres qui ont été reversées au musée de la ville de Grenoble.
Dans la quinzaine qui suit la clôture de l’exposition, la Société est convoquée dans le local où sont placés les objets achetés au nom de la Société. Un tirage au sort est alors organisé par les soins de la commission (Statut de 1837, art. 6). Le processus de sélection est strictement décrit dans les Statuts et visent à ce qu’aucun membre ne puisse obtenir plus d’un lot. En effet, deux urnes sont installées : « Dans la première sont déposés des billets numérotés, en nombre égal à celui des actions et correspondant aux numéros d’ordre de celles-ci. Dans la seconde sont déposés d’autres billets en même nombre, dont les uns portent l’indication des lots à tirer au sort, et dont les autres sont blancs. On procède ensuite au tirage simultané d’un billet dans chacune des deux urnes. Le sort de chaque action, dont le numéro aura été tiré de la première, est déterminé par le billet qui aura été tiré, en même temps, de la seconde. » (Statut de 1837, art. 6). Toutefois, il est signalé qu’en 1845, le Roi des Français, souscripteurs de la Société des amis des arts de Grenoble est donné vainqueur de deux lots, deux œuvres qui ont été reversées au musée de la ville de Grenoble.
Type d'événement :
Lien événement institutionnel :
La Société ambitionne de conduire sa mission envers les beaux-arts par l’achat d’œuvres à chacune de ses expositions (Statut de 1837, art. 1). Pour cela, elle traite directement avec les artistes pour l’achat de leurs ouvrages et certifie n’acheter que ceux qui ont été exposés (Statut de 1837, art. 4). Des gravures ou des lithographies sont également commandées par la Société et tirées à un nombre d’exemplaires égal à celui des membres de la Société, la planche ou la pierre étant ensuite brisée.
Thèmes d'étude
Secteur fondamental d'étude :
Commentaire Thèmes d'étude :
Le but de la Société est « de favoriser et d’encourager à Grenoble le progrès des beaux-arts. » (Statut de 1837, art. 1).
En 1842, dans une lettre adressée au ministre de l’Intérieur, le maire de Grenoble décline les différents buts que s’est investie la Société des amis des arts de Grenoble : « encourager les arts dont elle comprend l’heureuse influence sur les mœurs et l’avenir d’une nation ; favoriser de jeunes talents qui ne demandent qu’une aide pour prendre un noble essor, attirer l’attention des artistes sur les sites gracieux et pittoresques de nos vallées et enrichir le pays de leur inspirateurs ; voilà le but qu’elle poursuit avec dévouement et pour lequel elle cherche à rallier autour d’elle les sympathies intelligentes et les protecteurs. » (Grenoble, Archives municipales, 2R 294, Notes historiques sur la Société des amis des arts de Grenoble, sans date).
En 1842, dans une lettre adressée au ministre de l’Intérieur, le maire de Grenoble décline les différents buts que s’est investie la Société des amis des arts de Grenoble : « encourager les arts dont elle comprend l’heureuse influence sur les mœurs et l’avenir d’une nation ; favoriser de jeunes talents qui ne demandent qu’une aide pour prendre un noble essor, attirer l’attention des artistes sur les sites gracieux et pittoresques de nos vallées et enrichir le pays de leur inspirateurs ; voilà le but qu’elle poursuit avec dévouement et pour lequel elle cherche à rallier autour d’elle les sympathies intelligentes et les protecteurs. » (Grenoble, Archives municipales, 2R 294, Notes historiques sur la Société des amis des arts de Grenoble, sans date).
Liens entre personnes
Type de lien horizontal :
Commentaire Type de lien horizontal :
En 1853, la première Société des amis des arts de Grenoble est dissolue pour être refondée en 1866.
Type de lien horizontal :
Commentaire Type de lien horizontal :
En 1853, la Société des amis des arts de Grenoble est dissoute, mais certains des membres tentent d'en poursuivre l'oeuvre au travers d'une nouvelle Société, la Société de peinture et sculpture de Grenoble.
Rôle de la personne dans la collectivité
Personne liée à la collectivité :
Rôle personne liée à la collectivité :
Date Rôle de la personne dans la collectivité :
1837
-
1845
Personne liée à la collectivité :
Rôle personne liée à la collectivité :
Date Rôle de la personne dans la collectivité :
1839
-
1842
Personne liée à la collectivité :
Rôle personne liée à la collectivité :
Date Rôle de la personne dans la collectivité :
1839
-
1842
Bibliographies / archives
Type de référence :
Type de référence :
Type de référence :
Médias associés
Commentaire Médias associés :
275aaf9b-4369-410f-9a0b-652c7f5988e8
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Rédacteur
Katia Schaal