Léman (Famille)
Le nom Henri Léman (ou H. Leman) apparaît sur sur plusieurs PV de ventes dans la seconde moitié du XIXe siècle (Pourtalès 1865, Cesnola 1870, Paravey 1879, Tyszkiewicz 1898) et comme expert pour de nombreuses ventes de la fin du XIXe et début du XXe siècle.
L'adresse indiqué lors de la vente Paravey en 1879 (31, rue de la Baume, Paris) ne permet pas d'identifier l'individu à ce stade de nos recherches.
Dans les Archives des musées nationaux, Musée des Antiquités nationales de Saint-Germain-en-Laye, la liste des acquisitions signalent un antiquaire "Léman" dès 1879, et un "Léman fils" en 1882, auquel le musée achète quelques antiquités. On peu tdonc supposer l'existence d'une dynastie d'antiquaire, père et fils, portant le même nom.
Le nom Léman est suivi de la mention "Seine" sur le procès-verbal de la vente Noël des Vergers (1867). La Gazette des beaux arts dans son annuaire de 1870 donne un Léman marchand de tableaux au 12 rue de Seine.
Gabriel de Mortillet en 1868 identifie une antiquaire Léman, 12 rue de Seine : "La plus belle et plus nombreuse série de haches en pierre de nos pays, est certainement celle de M. Léman, antiquaire, rue de Seine, 12. (...) On trouvera en outre chez M. Léman des objets des époques du bronze et du fer." (G. de Mortillet, "Objets dans le commerce", Matériaux pour l’histoire primitive et philosophique de l’homme, 4, 9, 1868, p. 331).
Un antiquaire et expert Henri Leman (ou Léman) est encore identifié sur les catalogues et dans les journaux à partir de 1896, au 12, rue de Seine
Enfin, une vente posthume pour Henri Léman est organisée en 1951, ce qui permet d'envisager la date de sa mort vers 1950.
La durée d'activité (1865-1939) est beaucoup trop longue pour un seul individu, et la date de naissance de l'expert dépasse celle de l'existence d'un "Léman fils". Il faut donc envisager la possible existence de trois Henri Léman, un père, un fils, et un troisième dont le lien de parenté n'est pas établi, et qui fait l'objet d'une autre fiche sur Agorha.