Saint Junípero et le pauvre
Saint Junípero et le pauvre
Fait partie d'une série de douze peintures consacrées à l'histoire des Franciscains et exécutées à partir de 1646 pour le petit cloître des Franciscains de Séville :
1. Extase de saint François (Madrid, académie San Fernando)
2. San Diego répartissant les aumônes (Madrid, académie San Fernando)
3. Frère Julian d'Alcala et l'âme de Philippe II (Williamstown, Sterling and Francine Clark art institute)
4. Mort de sainte Claire (Dresde, Gemäldegalerie)
5. Immaculée conception (perdue)
6. San Diego (perdu)
7. Frère Pere del Camp en extase (Toulouse, musée des Augustins)
8. Saint Salvador de Horta (Paris, collection Pozzo di Borgo)
9. Le bienheureux Gilles devant Grégoire IX (Raleigh, north Carolina museum of art)
10. Deux frères franciscains (Ottawa, national gallery)
11. La cuisine des anges (Paris, musée du Louvre, MI 203)
Denon, [Peint] Salle 718, Salle 718 - Bartolomé Esteban Murillo (1618-1682)
Scène illustrant un passage des Fioretti de saint François d'Assise ( 1181/1182-1226) : le frère Junípero, connu pour sa grande générosité, s'était vu interdire de donner à quiconque ses vêtements ; rencontrant un pauvre, il lui demanda de lui retirer lui-même sa tunique, pour ne pas désobéir à son supérieur.
dimensions sans accessoire
J[ ... ] del pobre condolido / Porque en el mira a Dios le compadece / Quando de la obediencia detenido / Porque en ello a Dios mira le obedece / Dios con [...] Dios partido / [...] por Dios merece / I en una i otra [...] premetidando / Al[...]
Saint Junípero et le pauvre
Petit cloître du couvent San Francisco à Séville, 1646 ; déposé sur ordre du roi Joseph (Joseph Bonaparte, roi d’Espagne de 1808 à 1813), à l’Alcázar de Séville (salle 14, n° 311, sous le titre Un pauvre retirant les habits à un frère lai, cf. Ressort, cat. rais. Esp. 2002), 1810 ; maréchal Soult (1769-1851), avant 1812 ; rapporté à Paris et placé dans son hôtel de la rue de l’Université, Paris ; envoyé par Soult à Bruxelles avec d’autres tableaux chez le comte et le comtesse de Grimberge, après les journées de février 1848 ; s’y trouve encore à sa mort ; sa vente après décès, Paris, 19 mai 1852, n° 69 (Brigand arrêtant un moine) ; Charles George, expert (selon l’annotation portée sur un exemplaire du catalogue de la vente) ; en réalité non adjugé ; vente des héritiers du maréchal Soult avant la démolition de l’hôtel de la rue de l’Université par la percée du boulevard Saint-Germain (en 1868), 17 avril 1867, n° 2 (Brigand arrêtant un moine) ; comte Philippe-Pierre de Mornay-Soult (1837-1905), petit-fils du maréchal Soult ; acquis de ce dernier par Ch. Baudet, Le Havre, 1881 (selon Mayer) ; José Maria Quinones de Léon (1873-1957), né à Paris (sera ambassadeur d’Espagne en France de 1918 à 1932), Paris, 1914 ; toujours dans sa collection Paris, en 1951 (note dans le dossier du RF 1964 1) ; George de Piedrablanca de Guanan, marquis de Cuevas (1885-1961), Américain d’origine chilienne, directeur de ballet, établi à Monte-Carlo en 1947 ; légué par lui à son maitre de ballet ; vente par ce dernier, Paris, hôtel Drouot, salle 7, 16 décembre 1963 ( « attribué à Murillo ») ; acquis à cette vente.
n° 401,p. 271-272
p. 93-96
n° 2, p. 6