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Statut
Publiée
Contributeur
cmarsal
Dernière modification
25/10/2023 16:26 (il y a environ 1 an)
Type d'oeuvre
Titres
Titre : 
Le Sacrifice d'Isaac
Localisations
Commentaire Lieu de conservation : 
choeur ; baie 2
Commentaires descriptifs
Commentaire descriptif : 
Baie composée de 2 lancettes ; tympan.
Lancettes : le Sacrifice d'Isaac.
Tympan : Dieu le Père portant la tiare pontificale ; anges tenant les instruments de la Passion.
Restaurations
Etat de Restauration : 
Commentaire Etat de Restauration : 
Assez remanié en 1840 : nuages, fond, soubassements ont été complètement refaits.
Dimensions
Hauteur : 
3,5
Largeur : 
1,4
Unité de mesure : 
Créations / exécutions
Rôle : 
Commentaire Rôle : 
Réalisation du vitrail.
Personne liée à l'oeuvre : 
Commentaire Rôle : 
"Le visage du serviteur qui garde l’âne s’accorde avec le Cavalier nu gravé par le Maître IQV [Paris, BnF, Est., ED 13B FOL], et Abraham est vêtu d’une tunique dont les pans sont relevés par un système complexe de lanières croisées qui rappelle le vêtement de Moïse dans le Serpent d’airain de l’École des beaux-arts [Paris, MAS 881]. Enfin, il n’est sans doute pas fortuit que le peintre-verrier ait employé, pour certaines parties du sol traitées au jaune d’argent, une technique d’enlevés formant un quadrillage régulier, procédé que Maxence Hermant ["Étienne de La Vallée : un peintre et verrier de la Renaissance entre la Champagne et Paris", Revue de l'art, 2008, n° 161, p. 31] avait déjà noté dans les vitraux exécutés par Étienne de La Vallée d’après Cousin, et qui rappelle beaucoup la manière de celui-ci dans ses dessins les plus précoces." (Leproux, G.-M., "Jean Cousin Père et le vitrail", in Scailliérez, C., dir., 2013, p. 119)
Lieu de création : 
Historiques de collection
Statut de la propriété : 
Collection : 
La mise en place des verrières suit la reconstruction de l?église à la fin du XVe siècle, sans doute à l?initiative d?Anne de Bretagne, qui était aussi comtesse de Montfort. Le chantier commence avec le ch?ur et son déambulatoire, puis s?interrompt en 1514. Les travaux reprennent entre 1532 et 1540 sous l?impulsion d?André de Foix, seigneur de Montfort (l?église reçoit les verrières de la partie orientale). A partir de 1543, on pose les verrières des collatéraux. 37 verrières anciennes ont survécu (5 sont précisément datées). Les verrières sont partiellement réparées au XVIIIe siècle, mais en mauvais état au XIXe siècle (rapport alarmant de Prosper Mérimée en 1835). Didron rédige un « Rapport sur les vitraux de Montfort-l?Amaury adressé à M. le ministre de l?Instruction publique le 1er juin 1839 », où il formule une critique assez sévère de la qualité des vitraux : « Nous avons là un piquant échantillon de l?art en province, ou même de l?art en village ». Un devis de restauration est établi par Théodore Chassériau et le verrier Joseph Vigné, mais qui n?est pas suivi. L?église est classée MH en 1840. La restauration des vitraux commence en 1838, puis confiée à Maréchal et Gugnon de Metz (1850-1858). Interventions ponctuelles vers 1928 et 1946.
Protections
Type de protection MH : 
Bibliographies / archives
Commentaire Bibliographies / archives : 
p.211, comme "d'après Jean Cousin père"
Commentaire Bibliographies / archives : 
p.119, repr. p.123, fig.135 (détail), comme "d'après Jean Cousin le Père"
Commentaire Bibliographies / archives : 
p.90.
Sources en ligne
Référence de notice : 
PM78000799
Date de consultation : 
16/06/2021
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Musée du Louvre (Paris) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)