Les Sibylles d'Agrippa, de Phrygie et de Delphes [fenêtre C]

Vestiges de la partie supérieure de l'ancienne baie d'axe (baie 0) de l'église Saint-Pierre de Dosnon (Aube) consacrée aux prophéties des sibylles.
Selon F. Elsig ("Le présumé Grégoire Guérard", 2009, p. 151) : "Son impact [le Maître de Commarin identifié à Jean I Dorain] s'exerce non seulement à Dijon, où l'activité de l'atelier semble se poursuivre après 1530 [...], mais aussi à Troyes, où le vitrail des Trois Sibylles de la Société académique de l'Aube au pavillon d'Audiffred à Troyes présente une même fluidité et permet de rattacher à la production locale la très belle Mise au tombeau du musée national de la Renaissance à Ecouen [...]."
Selon M. Callias-Bey et L. de Finance (Mémoire de verre, 1991, p. 54) : sibylles à rapprocher des spectatrices du retable du Martyre de saint Sébastien dans l'église Sainte-Savine de Sainte-Savine (Aube).

Sibille frigee en son viel aage/ prophetisa la Rerurrection/ du fils de dieu et son assension/ et de son regne leternel heritage

Provient de la verrière d'axe (baie 0) de l'église Saint-Pierre de Dosnon (Aube) remplacée par une verrière neuve à partir de 1862 ; ce panneau et son pendant (Les Sibylles de Cumes, d'Europe et de Samos, Troyes, Société académique de l'Aube, fenêtre A) ont été récupérés après la Révolution par le maire de Troyes dans un dépôt départemental, puis vraisemblablement acquis par des membres de la Société académique de l'Aube.