Autoportrait de César de Nostredame
Il est admis que cet autoportrait bien connu de César de Nostredame fasse pendant à celui de son père (voir notice liée). Comme dans ce dernier, des angelots portant des armoiries se trouvent dans les écoinçons du haut. Les armes sont celles des Nostredame et des Du Périer. Au lieu d’inscriptions, les coins inférieurs montrent les attributs de César en lien avec ses diverses activités artistiques et littéraires : à gauche une lyre, un bouclier, un caducée ainsi qu’un arc et un carquois, et à droite une palette de peintres avec des pinceaux, à nouveau un carquois, et un luth (il « fut à la fois historien, poète, peintre, musicien et écuyer du duc de Guise », Boyer 1972, p. 17). Comme le dessin de 1622, le style de Nostredame dans le premier quart du XVIIe siècle est clairement redevable aux inventions flamandes de cette époque. Il évoque par ailleurs son admiration pour Rubens, dont son ami Pereisc possédait un autoportrait. César composa même un poème « au très excellent et divin Rubens ».
CESAR NOSTRADAMUS FILIUS PATRICIUS SALLONIS HISTORIA CITHARA PICTURA CARMINE CLARUS ANNUM COMPLENS LXIII JOVI AMICO DEDIT 1616
Cabinet de François de Périer en 1614 ; cabinet du président Fauris de Saint-Vincent ; leg de sa veuve en 1835 ; Aix-en-Provence, Bibliothèque Méjanes.
p. 77-81
p. 446-447
p. 18