Rondeaux (H.)
« Cette usine d'impression sur étoffes fut construite vers 1804 pour Godefroy-Quirinus Rouf, à l'emplacement de l'ancien moulin à papier qu'exploitait Amboise Hermier. Elle est spécialisée dans la fabrication de tissus pour robes et de tissus perses pour l'ameublement. Le magasin et le comptoir de la fabrique ainsi que le logement patronal se situaient à Rouen sur le boulevard Cauchoise. Le sieur Rouff largement influencé par Oberkampf, directeur de l'usine d'impression de Jouy-en-Josas, mécanisa son établissement en s'équipant de machines à une couleur au rouleau. En 1830, Rouff prend sa retraite, laissant la gestion des affaires à son gendre Emile Schlumberger. Le décès prématuré de ce dernier en 1838, contraint Rouff à reprendre la direction de l'établissement. Il s'associe à sa fille et à son principal employé, Albert Raupp. En 1849, ce dernier rachète l'usine et s'associe en 1859 à Henri Rondeaux. En 1862, Florimond Keittinger-Turgis, beau-père d'Henri Rondeaux, fait l'acquisition de l'usine, moyennant la somme de 300 000 francs. L'indiennerie reste dirigée par Henry Rondeaux. » (source : base Mérimée, IA76000586)
« Henry Rondeaux entre donc chez Albert Raupp [propriétaire d'une des plus prospères fabriques d'indiennes de la région rouennaise] et devient aussitôt son associé (1859). La durée de la société était prévue pour quatre années ; on n'attendit pas le terme. Albert Raupp vend, au profit de son associé, la grande propriété et l'indiennerie sur laquelle celle-ci est située. L'acquéreur n'est pas Henry Rondeaux lui-même, mais son beau-père, Florimond Keittinger-Turgis. La vente a lieu le 18 janvier 1862 moyennant la somme de 300 000 fr. » (source : Histoires d'usines, A. Alexandre, M. Croguennec, 2013, p. 101.)
« Après la mort d'Henry Rondeaux, l'année 1884 est seule bénéficiaire ; toutes les autres années accusent des pertes considérables. Le déclin qui s'ensuit est rapide. Une Société anonyme de l’Établissement Rondeaux est fondée en 1893 et la liquidation décidée au mois de septembre 1895. L'établissement [...] est adjugé devant le tribunal de Rouen le 23 janvier 1896 à un consortium d'indienneurs qui s'était formé en vue d'acheter l’Établissement Rondeaux afin de supprimer un concurrent. » (source : Histoires d'usines, A. Alexandre, M. Croguennec, 2013, p. 101.)
existence de la maison attestée en 1878 dans la liste des exposants de l'Exposition Universelle de 1878 (source : Exposition universelle internationale de 1878, à Paris. Catalogue officiel. Tome II, 1878, p. 500.)
5, route de Dieppe
(source : Histoires d'usines, A. Alexandre, M. Croguennec, 2013, p. 101.)
(source : base Mérimée, IA76000586)
20, rue de Crosne
(source : Exposition universelle internationale de 1878, à Paris. Catalogue officiel. Tome II, 1878, p. 500.)
Le descriptif de la maison indique une production ou une exposition de : « Indiennes. » (source : Exposition universelle internationale de 1878, à Paris. Catalogue officiel. Tome II, 1878, p. 500.)
« M. Reber, chimiste, attaché depuis trente-cinq années à cet établissement est un de nos plus habiles praticiens, et les spécimens exposés prouvent suffisamment la supériorité de cette manufacture. Le blanchiment de cette usine peut être considéré comme type dans son genre. Meubles sur cretonnes, sergés, panamas, gobelins, etc. de 1 à 8 couleurs. Articles pour chemises et robes avec rouge et rose d'alizarine, noir d'aniline, bleu indigo vapeur, gris à l'anthra-violet, etc [...]. » (source : Études sur l'exposition universelle de 1878, E. Lacroix, 1878, p. 445.)
A l'Exposition Universelle de 1878, un certain nombre de maisons ont exposé en leur nom ainsi qu'avec la Société industrielle de Rouen.
A l'Exposition Universelle de 1878, un certain nombre de maisons ont exposé en leur nom ainsi qu'avec la Société industrielle de Rouen.
A l'Exposition Universelle de 1878, un certain nombre de maisons ont exposé en leur nom ainsi qu'avec la Société industrielle de Rouen.
p. 500
p. 445
p. 101