Saint Luc peignant la Vierge
Saint Luc peignant la Vierge ; à l'arrière plan un atelier de peintres. Des charnières sur le cadre indiquent qu'il faisait sans doute partie d'un triptyque dont les volets sont aujourd'hui perdus
restauration générale en 1990 par J. Amoore et M.F. Racine, puis refixage par Madeleine Fabre
huile sur bois transposée sur toile
dimensions hors cadre
MEDECIN LES CORPS IL GUERIST, PEINTRE IL A LA VIERGE DEPEINTE / ET QUI PLUS EST SA LANGUE SAINCTE PRESCHA LA MORT DE JESUS CHRIST
Une oeuvre majeure de la fin de la carrière de Nicolas de Hoey, qui a contribué à maintenir l'intérêt des historiens sur cet artiste. Dans la grande exposition sur l'école de Fontainebleau, Nicolas de Hoey n'est représenté que par une gravure.
Depuis 1962, le tableau est déposé au musée des beaux-arts de Dijon ; auparavant, il se trouvait dans l'église de Moloy où il avait été remarqué et classé M.H. mais l'étude de l'oeuvre (présence de vitres armoriées au fond du tableau) a amené les historiens à proposer une localisation ancienne dans l'église des Jacobins de Dijon (chapelle des peintres), où un tableau représentant saint Luc peignant la Vierge est cité par Louis-Bénigne Baudot en mars 1789, mais il est alors attribué au peintre "Lebeau" [Claude Lebault] et la description ne correspond pas au tableau de Nicolas de Hoey
p.277, 288, repr. p.276, fig.228 (détail)
p.217-218, repr. p.219, fig.195, détail, p.280, pl.16
p.30-31, repr. p.31, fig.18