Beaux-arts (1923-1944)
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état de la collection : 1923-1944
microfilm : 1923 - juin 1940
PERIODICITE
1923-1928 : bimensuelle (21 numéros par an)
1929 - août-septembre 1932 : mensuelle
16 décembre 1932 - décembre 1939 : hebdomadaire (24 avril - 26 juin 1934 : bi-hebdomadaire)
1er janvier 1940 - 1er juin 1940 : bimensuelle
juillet 1940 - 10 avril 1942 : hebdomadaire
20 avril 1942 - 20 octobre 1943 : trimestrielle
30 octobre 1943 - 21 juillet 1944 : bimensuelle
TIRAGE
1935 : 51 000 exemplaires
PRIX du numéro
France :
1ère série : 2 francs (1923-1928) - 5 francs (novembre 1929 - septembre 1932)
2e série : 1 franc (décembre 1932 - 1935) - 2 francs (mai-juin 1940) ; 1 franc pour Les Ventes publiques (septembre-octobre 1940) ; 1,50 franc pour Le Journal des Arts (octobre 1940 - janvier 1941)
nouvelle série : 2,50 francs (janvier 1941 - octobre 1943) - 8 francs (novembre 1943 - 21 juillet 1944)
étranger :
1ère série : non renseigné
2e série : 1,50 franc belge (1934) - 2 francs belge (avril 1935)
1938-1944 : non renseigné
PRIX de l'abonnement
France :
1ère série : 42 francs (réduction de 20 francs pour les abonnés de la Gazette des beaux-arts : 1923-1928) - 180 francs pour un an (abonnement couplé avec la Gazette des Beaux-Arts) ; 21 francs pour six mois
2e série : 42 francs pour un an (décembre 1932 - 1935) - 70 francs (juillet 1939) pour un an ; 5 francs pour un mois et 15 francs pour trois mois pour Les Ventes publiques (septembre-octobre 1940) ; 20 francs pour trois mois et 35 francs pour six mois pour Le Journal des Arts (octobre 1940 - janvier 1941) nouvelle série : 110 francs pour un an et 60 francs pour six mois (janvier 1941) - 230 francs pour un an et 120 francs pour six mois (octobre 1941)
étranger :
1ère série : 50 francs pour un an et 27 francs pour six mois (réduction de 20 francs pour les abonnés de la Gazette des Beaux-Arts : 1923-1928) - 210 à 230 francs pour un an (1929-1932 selon le tarif postal)
2e série : 56 francs pour un an et 30 francs pour six mois (décembre 1932 - 1935) - 100 à 120 francs pour un an et 60 à 70 francs pour six mois (1939, selon le tarif postal) ; 50 francs pour six mois pour Le Journal des Arts (novembre 1940 - janvier 1941)
Nouvelle série : 280 francs pour un an (mai 1941) - 340 francs pour un an (octobre 1941- 21 juillet 1944)
RELAIS DE DIFFUSION
France : kiosques et librairies (1934-1935) ; 140 faubourg Saint-Honoré, Paris (26 septembre 1940 - 9 janvier 1941)
étranger : non renseigné
LANGUE ETRANGERE
absente
(décembre 1932 - avril 1934 ; juillet 1934 - décembre 1939)
directeur (1923 - octobre 1928)
membre du comité de rédaction (1923-1928)
directeur-adjoint (1923-1928)
membre du comité de rédaction (1923-1928)
directeur (1929 - août 1940)
NUMEROS PARUS
126 (1923-1928)
HISTORIQUE
Fondée en 1923 sous le patronage de la Gazette des beaux-arts et dirigée par Théodore Reinach et Georges Wildenstein, la revue Beaux-arts reprend les idées et les principes de l’ancien supplément de la Gazette des beaux-arts, la Chronique des arts et de la curiosité. De 1923 à 1928, la revue bimensuelle s’intéresse à une actualité artistique large, sous la forme d'articles érudits et de petites rubriques de nouvelles, parallèlement à la publication de numéros spéciaux. Pendant cette période, Beaux-arts intègre le « Bulletin des musées de France », qui prend la suite de Les Musées de France (1911-1914), sous la forme d'une rubrique autonome possédant une double pagination.
En automne 1928, la mort de Théodore Reinach entraîne une reconsidération de la composition et des objectifs de la revue. Dès janvier 1929, Beaux-arts devient mensuelle sous la direction de Georges Wildenstein. Les articles érudits occupent de moins en moins de place, alors que le marché de l’art, les ventes et les expositions gagnent de plus en plus de terrain sous forme d’une rubrique à part, différenciée par la couleur et le papier, intitulée « Le mouvement des arts ».
Après une interruption de la parution entre septembre et décembre 1932, une nouvelle série hebdomadaire est inaugurée le 16 décembre 1932, toujours sous la direction de Wildenstein. Elle absorbe également le Journal des arts : chronique hebdomadaire de l'Hôtel Drouot qui paraissait depuis 1879 et présente désormais l'actualité artistique sous forme de courts articles.
Lors de l'éclatement de la Seconde Guerre mondiale, la publication s'interrompt du 25 août 1939 au 1er janvier 1940. Lorsqu'elle reprend, sa périodicité reste relativement irrégulière jusqu'en 1944 (bimensuelle, trimestrielle, ou hebdomadaire) et ses changements de titres multiples : Les Ventes publiques (septembre-octobre 1940), Le Journal des arts
(octobre 1940 - janvier 1941), puis de nouveau Beaux-arts (janvier-décembre 1941) et enfin Les Beaux-arts
(1942-1944). La revue est alors confiée par Wildenstein, exilé, à Louis Réau et Pierre Imbourg, qui en font un organe de collaboration. Après la Libération, elle reparaît de 1945 à 1967 sous le titre Arts.
ACTIVITES COMPLEMENTAIRES
Edition d'ouvrages d'études, de documents et de planches en histoire de l'art (1929-1935) :
- une série de monographies intitulée « L'Art français », consacrées aux grands artistes ou grandes périodes d'art, sous la direction de Georges Wildenstein
- une série d'albums de planches, les « Albums des Beaux-Arts » (ex : « Cent vingt lithographies de Daumier », mai 1929).
Des enquêtes (1929-1932) :
- « Les Musées », enquête lancée en été 1929 par Georges Wildenstein, réponses publiées d'août à décembre 1929 (par André Honnorat, Georges Pascal, Alexandre Philadelpeus, Emile Humblot, Jean Charbonneaux). Les résultats finals de cette enquête ont aussi été publiés par les Cahiers de la République des lettres, des sciences et des arts en 1931, sous le titre « Musées. Enquête internationale sur la réforme des galeries publiques dirigée par Georges Wildenstein ».
- « Pour une politique de Versailles », enquête lancée le 20 novembre 1930 auprès des lecteurs et des confrères de la revue, réponses publiées de décembre 1930 à mars 1931 (par Louis Bertrand, Clément Vautel, Welles Bosworth, Patrice Bonnet, Guillaume Janneau).
- « Y-a-t-il une crise de la gravure en France ? Si oui, pourquoi ? », enquête lancée en juin 1931, réponses publiées de juillet 1931 à février 1932.
- « La peinture devant la crise », lancée en février 1932 auprès des artistes et de leurs intermédiaires du marché de l'art, réponses publiées d'avril à mai 1932.
Une galerie d'exposition, la Galerie de « Beaux-arts », 140, faubourg Saint-Honoré, liée à Beaux-arts et à la Gazette des beaux-arts (1933-1935) :
- Les « Etapes de l'art contemporain » : « Seurat, ses amis et la suite de l’impressionnisme » ; « Gauguin, l’Ecole de Pont-Aven, l’Académie Julian et le Symbolisme » ; « Le Salon entre 1880 et 1900 » ; « Les Fauves et l’atelier Gustave Moreau (1933-1934) ».
- « Prestige du dessin » (organisée par M. Raymond Cogniat) ; « Pierre Roy » ; « Ve étape de l’art contemporain : les Cubistes » (organisée par Raymond Cogniat) ; « Sisley", "Artistes polonais », « VIe étape de l’art contemporain : Peintres instinctifs, naissance de l’expressionnisme (Marc Chagall, Marie Laurencin, Modigliani, Henri Rousseau, Soutine, Utrillo) » ;
- Les « Leçons d'art ancien » :« Les dessins français dans les collections du XVIIIe siècle », et non réalisées : « L'art au temps de Louis XVI », « L'Exposition du faux artistique ».
Organisation d'expositions (1940)
Des voyages d'études et excursions
Des réunions d'amis de Beaux-arts (janvier 1933)
106, boulevard Saint-Germain (1923-1932)
140, faubourg Saint-Honoré (décembre 1932 - janvier 1935)
1, rue de la Baume (18 janvier 1935 - 4 décembre 1936)
140, Faubourg Saint-Honoré (11 décembre 1936 - 1er juin 1940 ; 26 septembre 1940 - 9 janvier 1941)
Hôtel du Roi René (juillet 1940 - août 1940)
p. 236-243 ; 270-271.