L'Art sacré (1937-1969)

PERIODICITE
juillet 1935 - août 1939 : mensuelle (sauf mars-avril 1938 : bimestrielle)
1945-1969 : bimestrielle (sauf mai, octobre, novembre, décembre 1946)

TIRAGE
non renseigné

PRIX du numéro
France : 2 francs (1935) - 180 francs (1954)
étranger : non renseigné

PRIX de l'abonnement
France : 20 francs (1935) - 800 francs (1954)
étranger : 30 francs (1935) - 1200 francs (1954)

RELAIS DE DIFFUSION
France : non renseigné
étranger : non renseigné

LANGUE ETRANGERE
absente

NUMEROS PARUS
95 (1935-1954)

HISTORIQUE
Dans la mouvance du renouveau artistique dans les églises et afin de remédier à la médiocrité de l’art saint-sulpicien, le philosophe et théologien Joseph Pichard (1892-1973) fonde en 1935, en collaboration avec G. Mollard et L. Salavin, la revue L’Art sacré.
La revue ne demeure sous leur direction que deux années. Subissant des difficultés financières, elle échoit dès 1937 aux éditions du Cerf, devenant par là dominicaine. Ainsi est-elle confiée au Père Régamey, historien de l’art, élève de Louis Hautecoeur, et au Père Couturier, peintre et verrier venu des Ateliers d’art sacré. Ils la codirigent jusqu’en 1939. La publication de L'Art sacré s’interrompt entre 1939 et 1945, puis une nouvelle fois entre juillet 1948 et octobre 1949 en raison de nouvelles difficultés financières. De l’immédiat après-guerre en 1945 au retour du Père Couturier des Etats-Unis en 1949, la revue demeure sous la seule responsabilité du Père Régamey et est l'un des organes du Centre pastoral liturgique. Dès 1950, la codirection est rétablie, en alternance, et ce jusqu’à la fin de 1954, année de la mort du Père Couturier, suivie de la démission obtenue par le Père Régamey, à sa demande. De 1954 à 1969, la revue est confiée aux Pères Cocagnac et Capellades.
Endossant véritablement le rôle de pédagogues, les deux directeurs de la revue, les PP. Couturier et Régamey, puis dans une moindre mesure leurs successeurs, se sont donné pour mission de rééduquer le regard du clergé et des fidèles laïcs en matière d’architecture et d’art religieux en les sensibilisant à la valeur religieuse de l’art moderne, à une époque où l’art d’église semble réservé aux seuls artistes chrétiens.

ACTIVITES COMPLEMENTAIRES
Un concours :
- concours d’image, lancé en janvier 1936, résultats publiés en avril 1936.

Des enquêtes :
- enquête sur les maîtrises d’enfants, menée par Bernard Loth auprès des maîtres de la Chapelle de France, publiée en février, mai 1937 et janvier, mai 1939
- enquête sur la recherche du sacré, publiée en avril-mai 1947
- enquête sur l’art chrétien et son public, publiée en mai-juin 1950

Des conférences, données à la Salle de Géographie (184, boulevard Saint-Germain) :
- « Van der Weyden », par Paul Jamot (14 janvier 1936)
- « L'Education musicale et l'éveil de l'intelligence », suivie d’un concert de J. Samson (6 février 1936)
- « Le vitrail autrefois et aujourd'hui », par Marcel Aubert, suivie d'une lecture d'œuvres poétiques de Paul Claudel et Charles Péguy, par Jacques Copeau (17 mars 1936)
- « Le théâtre chrétien », par Henri Ghéon, suivie de scènes dialoguées par Henri Ghéon et les Compagnons de Notre-Dame (23 avril 1936)
- « Raphaël », par Maurice Denis (9 juin 1936)

Edition d’une affiche, inspirée de la page de couverture (avec le christ roman du musée du Louvre et la composition de Jacques Le Chevallier) en 1936

11, rue de Cluny (1935-1936)

29, boulevard de La Tour-Maubourg (1937-1969)

Paris-Lille (juillet-septembre 1935)
11, rue de Cluny, Paris (octobre 1935 - octobre 1936)
rue du Chevalier Français, Lille (1936-1939)