Merle, Charles-Louis de Beauchamp de
Les murs de la chambre de la reine Marie-Antoinette à Saint-Cloud sont tendus d’un pékin à fond blanc, peint de figures chinoises. Dans cette demeure, les porcelaines d’Extrême-Orient ont été mises en sécurité dans un placard de l’appartement de la Reine, comme le précise le procès-verbal de récolement rédigé à Saint-Cloud durant l’automne 1794. Sous le numéro 2032 sont décrits « deux pots-pourris d’ancienne porcelaine de la Chine montés en cuivre doré d’or moulu », sous le numéro 2034 : « deux petits magots de porcelaine de la Chine portant hôte et formant pots-pourris assis posés sur des socles et pieds dorés d’or moulu » et, sous le numéro 2035 « deux taureaux de porcelaine céladon supportant deux pagodes assises et posés sur des socles ornés de rosettes et quatre petits pieds en cuivre doré d’or moulu ». Ces derniers proviennent d’un achat effectué par l’intermédiaire du joaillier Aubert lors de la vente du comte de Merle (1723-1793) en 1784 (Bastien V., 2013), p. 36-38
(Source : Notice Agorha "Marie-Antoinette" rédigée par Vincent Bastien)