Verrière des Tentations du Christ
Titres
Titre :
Verrière des Tentations du Christ
Localisations
Lieu de conservation :
Commentaire Lieu de conservation :
choeur ; bas-côté sud ; baie 12
Commentaires descriptifs
Commentaire descriptif :
Baie composée de 2 lancettes ; tympan.
Lancettes : la Tentation du Christ dans le désert.
Tympan : le Christ servi par les anges.
Selon C. Scailliérez (2013) : à rapprocher de l'estampe de même sujet publiée à Paris entre 1558 et 1581 par Germain Hoyau et Mathurin Nicolas au bon Pasteur, rue Montorgueil (Paris, BnF, département des Estampes et de la photographie, RESERVEFOL ED 5(G)). L'estampe, plus tardive, repose vraisemblablement sur un dessin de Jean Cousin des années 1540, dont la verrière de Montfort-l'Amaury serait un reflet.
Lancettes : la Tentation du Christ dans le désert.
Tympan : le Christ servi par les anges.
Selon C. Scailliérez (2013) : à rapprocher de l'estampe de même sujet publiée à Paris entre 1558 et 1581 par Germain Hoyau et Mathurin Nicolas au bon Pasteur, rue Montorgueil (Paris, BnF, département des Estampes et de la photographie, RESERVEFOL ED 5(G)). L'estampe, plus tardive, repose vraisemblablement sur un dessin de Jean Cousin des années 1540, dont la verrière de Montfort-l'Amaury serait un reflet.
Créations / exécutions
Personne liée à l'oeuvre :
Rôle :
Lieu de création :
Historiques de collection
Statut de la propriété :
Collection :
La mise en place des verrières suit la reconstruction de l?église à la fin du XVe siècle, sans doute à l?initiative d?Anne de Bretagne, qui était aussi comtesse de Montfort. Le chantier commence avec le ch?ur et son déambulatoire, puis s?interrompt en 1514. Les travaux reprennent entre 1532 et 1540 sous l?impulsion d?André de Foix, seigneur de Montfort (l?église reçoit les verrières de la partie orientale). A partir de 1543, on pose les verrières des collatéraux. 37 verrières anciennes ont survécu (5 sont précisément datées). Les verrières sont partiellement réparées au XVIIIe siècle, mais en mauvais état au XIXe siècle (rapport alarmant de Prosper Mérimée en 1835). Didron rédige un « Rapport sur les vitraux de Montfort-l?Amaury adressé à M. le ministre de l?Instruction publique le 1er juin 1839 », où il formule une critique assez sévère de la qualité des vitraux : « Nous avons là un piquant échantillon de l?art en province, ou même de l?art en village ». Un devis de restauration est établi par Théodore Chassériau et le verrier Joseph Vigné, mais qui n?est pas suivi. L?église est classée MH en 1840. La restauration des vitraux commence en 1838, puis confiée à Maréchal et Gugnon de Metz (1850-1858). Interventions ponctuelles vers 1928 et 1946.
Bibliographies / archives
Commentaire Bibliographies / archives :
p.211, repr. p.215, comme "atelier parisien, d'après Jean Cousin père" et "vers 1540-1545"
Commentaire Bibliographies / archives :
p. 116, repr. p.121, fig. 134 (détail), comme "d'après Jean Cousin père"
Commentaire Bibliographies / archives :
p. 90.
Sources en ligne
Organisme :
Référence de notice :
AP80L06400
Date de consultation :
28/05/2019
Url document source :
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Musée du Louvre (Paris) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)