Paravey, Charles André
Pas d'illustration
Adresses
Date de l'adresse :
Vers
1836
Adresse :
38 rue des Petites Écuries
Ville :
Commentaire Ville :
Adresse donnée dans le PV de la vente Durand (1836) et correspondant à celle de « Paravey, maître des requêtes, chef du bureau d'Alger au ministère de la Guerre » dans l'Almanach des 25000 adresses des principaux habitants de Paris de 1835.
Date de l'adresse :
1845
-
1847
Adresse :
33, rue des Petites Écuries
Code postal :
75010
Professions / activités
Type de profession / activité :
Biographie
Commentaire biographique :
Charles André Joseph de Paravey est le fils de Pierre François de Paravey, originaire de Haute-Saône et militaire, et Marie madeleine Van Recum, Allemande. Il nait à Coblence, en 1801, alors département français du Rhin. Il a cinq frères et soeurs.
La famille se dépalace à Mayence en 1807.
En 1811, Charles André est envoyé à Paris, où il étudie à l'école Sainte-Barbe.
Après la chute du premier Empire, la famille s'installe à Paris. Pierre-François y fonde une maison de banque. Charles André rejoint le lycée Louis-le-Grand, avant d'entamer des études de Droit.
Il suit en parallèle les cours de Victor Cousin à la Sorbonne, dont il est, selon L. Quicherat qui signe sa nécrologie le 20 octobre 1877, l'un des premiers disciples. Après la révolution de 1830, il devient un aide du maréchal Soult en Algérie, jusque 1834. Il devient Conseiller d'Etat et censeur du Crédit Foncier (1835), et est fait chevalier de la légion d'honneur. Il épouse Emilie Marie-Thérèse Larrieu en 1834, avec qui il a cinq enfants. Elle est fille d'un homme plus fortuné que lui, et à qui il doit de conserver son niveau de vie malgré sa ruine en 1848. Il redevient conseiller d'Etat en 1848 pour la seconde république. Il perd le poste - ou le refuse, selon Quicherat - après le coup d'Etat de Napoléon III en 1852. Il s'oriente vers les affaires et l'industrie. Il occupe la charge d'Administrateur de la Compagnie des fonderies d'Alais ; les dates précises de cette activité nous sont inconnues.
Passionné, nous dit Quicherat, des arts et des lettres des Anciens, il voue une certaine dévotion à Horace. Il collectionne des œuvres contemporaines (Ingres, Delacroix, Flandrin...) et des antiquités. Quicherat indique "il aimait aussi les antiquités ; il avait tous les catalogues, et, quand il le pouvait, il assistait aux ventes. La collection qu'il avait formée renferme des vases et des monnaies bien enviés (sic) par des collectionneurs, quelquefois des rivaux malheureux. Pauvre ami, qui n'a pas eu le loisir de classer et d'installer ses vases et ses bronzes, afin d'en jouir et d'en faire jouir les autres !".
L'étude de son catalogue de vente et des procès verbaux de divers ventes rend compte de sa participation aux principales ventes de la période : Durand (1836), Canino (1843, 1845, 1847), Beugnot (1840), Révil (1845), Pourtalès (1865),Castellani (1866), Janzé (1866), Raifé (1867), Piot (1870). Il semble bien que sa période de retraite, après 1865, ait été la plus dense. Les objets sont, sauf rares exceptions, des antiquités classiques d'Italie et de Grèce, et couvre tous les matériaux avec une prédilection pour les vases peints.
Son épouse décède avant lui, en 1871 ; Quicherat insiste sur la douleur de cette perte.
Il est domicilié une partie de sa vie au rue des petites écuries, 10e arrondissement de Paris, au n°33 bis (1846) et 44 (1877) où il décède en 1877 des suites d'une longue maladie.
Conseiller d'Etat et censeur du Crédit foncier (1835).
Sa collection est vendue après sa mort, à Paris, en 1879, au profit de ses enfants.
La famille dispose d'un caveau au Père Lachaise, où il est inhumé.
La famille se dépalace à Mayence en 1807.
En 1811, Charles André est envoyé à Paris, où il étudie à l'école Sainte-Barbe.
Après la chute du premier Empire, la famille s'installe à Paris. Pierre-François y fonde une maison de banque. Charles André rejoint le lycée Louis-le-Grand, avant d'entamer des études de Droit.
Il suit en parallèle les cours de Victor Cousin à la Sorbonne, dont il est, selon L. Quicherat qui signe sa nécrologie le 20 octobre 1877, l'un des premiers disciples. Après la révolution de 1830, il devient un aide du maréchal Soult en Algérie, jusque 1834. Il devient Conseiller d'Etat et censeur du Crédit Foncier (1835), et est fait chevalier de la légion d'honneur. Il épouse Emilie Marie-Thérèse Larrieu en 1834, avec qui il a cinq enfants. Elle est fille d'un homme plus fortuné que lui, et à qui il doit de conserver son niveau de vie malgré sa ruine en 1848. Il redevient conseiller d'Etat en 1848 pour la seconde république. Il perd le poste - ou le refuse, selon Quicherat - après le coup d'Etat de Napoléon III en 1852. Il s'oriente vers les affaires et l'industrie. Il occupe la charge d'Administrateur de la Compagnie des fonderies d'Alais ; les dates précises de cette activité nous sont inconnues.
Passionné, nous dit Quicherat, des arts et des lettres des Anciens, il voue une certaine dévotion à Horace. Il collectionne des œuvres contemporaines (Ingres, Delacroix, Flandrin...) et des antiquités. Quicherat indique "il aimait aussi les antiquités ; il avait tous les catalogues, et, quand il le pouvait, il assistait aux ventes. La collection qu'il avait formée renferme des vases et des monnaies bien enviés (sic) par des collectionneurs, quelquefois des rivaux malheureux. Pauvre ami, qui n'a pas eu le loisir de classer et d'installer ses vases et ses bronzes, afin d'en jouir et d'en faire jouir les autres !".
L'étude de son catalogue de vente et des procès verbaux de divers ventes rend compte de sa participation aux principales ventes de la période : Durand (1836), Canino (1843, 1845, 1847), Beugnot (1840), Révil (1845), Pourtalès (1865),Castellani (1866), Janzé (1866), Raifé (1867), Piot (1870). Il semble bien que sa période de retraite, après 1865, ait été la plus dense. Les objets sont, sauf rares exceptions, des antiquités classiques d'Italie et de Grèce, et couvre tous les matériaux avec une prédilection pour les vases peints.
Son épouse décède avant lui, en 1871 ; Quicherat insiste sur la douleur de cette perte.
Il est domicilié une partie de sa vie au rue des petites écuries, 10e arrondissement de Paris, au n°33 bis (1846) et 44 (1877) où il décède en 1877 des suites d'une longue maladie.
Conseiller d'Etat et censeur du Crédit foncier (1835).
Sa collection est vendue après sa mort, à Paris, en 1879, au profit de ses enfants.
La famille dispose d'un caveau au Père Lachaise, où il est inhumé.
Evénements
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Liens entre personnes
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Commentaire Type de lien horizontal :
Charles Paravey est l'oncle d'Edmond Saglio.
Lien notice :
Bibliographies / archives
Type de référence :
Commentaire Bibliographies / archives :
p. XI-XIX
Type de référence :
Commentaire Bibliographies / archives :
ark:/12148/bpt6k6467153g
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)