bas-côté sud ; baie 8
Baie composée de 3 lancettes en arc brisé ; 4 ajours et 2 écoinçons au tympan.
Partie inférieure des lancettes : vitrerie losangée.
Soubassement architectural avec monogrammes (20e siècle) dans les lancettes latérales ; au centre, remploi d'un rondel brisé représentant la Charité de saint Martin.
Lancettes : le Calvaire sous un portique Renaissance.
Tympan : ajours inférieurs : le Soleil (moderne) et la Lune ; ajours supérieurs : concert d'anges.
[monogrammes du Christ et de la Vierge]
"Au dos de la Crucifixion du musée d'Angers [musée des Beaux-Arts, INV MTC 4802] figure le nom d'un peintre-verrier parisien qui en fut possesseur, Jean Allardin, connu de 1541 à 1544. L'attribution du dessin à Cousin, qui n'a jamais été contestée, est encore renforcée par les rapprochements que l'on peut faire avec un vitrail du Calvaire qui se trouve près de Sens, dans l'église de Collemiers, village où le peintre possédait des terres. On y retrouve non seulement le schéma général de la composition, mais aussi certains détails comme le voile de la Vierge, qui tombe de la même façon devant son visage, l'avant-bras très large du Christ ou les longues mains de saint Jean. Le visage de celui-ci est par ailleurs comparable à celui du même saint dans le vitrail du Jugement dernier de Villeneuve-sur-Yonne. Il ne fait donc guère de doute que le peintre-verrier de Collemiers a utilisé un modèle, fourni par Cousin, qui ne devait pas être très différent de celui que posséda Jean Allardin." (Leproux, G.-M.,
La peinture à Paris sous le règne de François Ier
, 2001, p. 153)
p. 104, repr. fig. 107 (détail).
p. 153, repr.
p. 135-136, repr. fig. 117 (détail).