Coustolle, Charlotte

Réalise des photographies de poteries et assiste son mari dans ses travaux : « le pays est particulièrement pauvre en céramique à décor peint. Il n’en est pas de même dans les régions d’Alicante et de Murcie, où nous irons en quittant Valence ; ma femme y trouvera de nombreuses poteries ibériques à photographier. » (source : BINHA, Autographes 143,1, 2)

« Il s’était marié ; sa femme était fort intelligente et artiste » (source : Grenier, Albert. « Notice sur la vie et les travaux de M. Eugène Albertini, membre de l’Académie ». Comptes rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. 89e année, n°1, 1945, p. 96)

13 entrées répertoriées à la BAA entre 1910 et 1913 (source : Fichier des lecteurs, AN, AJ/16/8416-8417).

Edmond Pottier recommande Charlotte Coustolle et ses projets de recherches à Jacques Doucet dans une lettre du 9 juillet 1910 : « Monsieur, Bien que je n’aie pas eu encore l’honneur de faire personnellement votre connaissance, nos relations par votre jeune ami M. René Jean me permettent peut-être de m’adresser directement à vous pour vous présenter et vous recommander Madame Eugène Albertini qui désirerait vous entretenir d’un projet de publication et de recueil de documents céramiques. Son mari est un ancien membre de l’École de Rome et un jeune savant déjà connu par d’excellents travaux. Il va partir pour une mission en Espagne, et c’est au sujet de ce voyage que Madame Albertini, qui accompagne son mari, voudrait avoir la faveur d’une conversation. Je la recommande à votre bienveillant accueil. Veuillez agréer, Monsieur, l’assurance de ma considération très distinguée. E Pottier » (source : BINHA, ARCHBIB/8/1/15). Intervention qui porta ses fruits car, au vu d’une lettre que son mari écrit à René-Jean le 29 novembre de la même année, son épouse bénéficie de l'aide financière de Doucet pour ses travaux : « C'est moi [Eugène Albertini] qui dois à Monsieur Doucet des remerciements pour vouloir bien accueillir mes photographies dans sa bibliothèque, - indépendamment de ma reconnaissance pour l'aide généreuse qu'il accorde aux recherches de ma femme. » (source : BINHA, Autographes 143,1, 2)