Courboin, François
(source : AD Ardennes, Chaumont-Porcien NMD 1865, acte n° 7)
Mère : Jovet, Juliette Maria Victorine (sans profession)
Père : Courboin, François Félix Momble (notaire) (source : AD Ardennes, Chaumont-Porcien NMD 1865, acte n° 7)
Conjointe : Morizot, Marie, 11/05/1873 ; mariage à Paris le 12/12/1899 (source : AP, V4E9750, acte n° 1290)
(source : AD Corse du Sud, 6 MI4/438, acte n° 114)
« décédé subitement à Ajaccio, à l'âge de 61 ans » (source : Comoedia, 7 avril 1926) ;
« décédé en Corse, où il était allé faire un voyage de convalescence » (source : Bibliothèque nationale de France, Dossier de carrière de François Courboin, n° 3792)
53 rue de Seine
(source : Bibliothèque nationale de France, Dossier de carrière de François Courboin, n° 3792)
34 avenue de l'Observatoire
(source : AP, V4E9750, acte n° 1290)
236 boulevard Raspail
(source : Bulletin de la Société de l'histoire de l'art français, 1909)
Lettre de candidature au poste de stagiaire au département des estampes à la Bibliothèque nationale datée du 20 août 1885 : « Depuis que j’ai passé les examens du baccalauréat-ès-lettres, c'est-à-dire depuis deux ans, je me suis occupé pratiquement de gravure, et j’ai étudié l’histoire de l’art et celle de la gravure en particulier. » (source : Bibliothèque nationale de France, Dossier de carrière de François Courboin, n° 3792)
« Élève des peintres et graveurs Achille Gilbert, Félix Buhot et Félix Bracquemond.» (source : Rouillard, Philippe. « Courboin, François ». In Barbillon, Claire, Sénéchal, Philippe. Dictionnaire critique des historiens de l’art actifs en France de la Révolution à la Première Guerre mondiale. Paris : INHA, 2010)
Il expose au Salon de la Société des artistes français en 1885, 1887 et 1898 ainsi qu’au Salon de la Société des peintres-graveurs français en 1906, 1909 et 1927 (posthume). Il expose également au Salon d’Automne en 1907 et est présenté dans l’exposition rétrospective d’œuvres d’artistes décédés en 1927. (source : Rouillard, Philippe. « Courboin, François ». In Barbillon, Claire, Sénéchal, Philippe. Dictionnaire critique des historiens de l’art actifs en France de la Révolution à la Première Guerre mondiale. Paris : INHA, 2010.)
« Les connaissances de l’attaché du Cabinet des Estampes sur le fait du costume ancien ont bien servi l’artiste. » ; « […] en 1902, l’éditeur Théophile Belin, lui proposa d’illustrer les Reines de l’Aiguille d’Arsène Alexandre, petite chronique de la rue de la Paix, amusante incursion dans le domaine des couturières et des modistes. » (source : Guibert, Joseph. « François Courboin (1865-1926) ». L'Amateur d'estampes. mai 1926. p. 84)
« Il a illustré plusieurs ouvrages (Arsène Alexandre, Alfred de Musset, Honoré de Balzac, Théophile Gautier, Marcel Prévost, George Sand, Octave Uzanne) ; graveur d'interprétation des peintres anciens (Jean-Siméon Chardin, Richard Parkes Bonington, le baron Gérard, Antoine Van Dyck, Antoine Watteau, etc.), ses planches ont paru dans les revues L'Art, L'Artiste, la Gazette des Beaux-Arts, la Revue de l'art ancien et moderne, L'Estampe et L'Affiche » (source : Rouillard, Philippe. « Courboin, François ». In Barbillon, Claire, Sénéchal, Philippe.
Dictionnaire critique des historiens de l’art actifs en France de la Révolution à la Première Guerre mondiale. Paris : INHA, 2010)
« Parcourez au Cabinet des Estampes, les albums qui portent son nom. Vous y verrez de nombreuses planches d’après les maîtres, habituellement commandées par les grandes revues : L’Artiste, L’Art, la Gazette des Beaux-Arts, la Revue de l’Art ancien et Moderne. » (source : Guibert, Joseph. « François Courboin (1865-1926) ». L'Amateur d'estampes. mai 1926. p. 82-83)
« Vous vous arrêterez surtout longuement devant la série de vignettes dessinées et le plus souvent gravées par lui-même pour l’illustration des livres : en 1899 chez l’éditeur A. Rouquette, Une Rue de Paris et son habitant, de Balzac ; pour les Cent Bibliophiles, Mademoiselle Mimi Pinson, de Musset, en 1900, pour A. Rouquette encore Celle-ci et Celle-là, de Théophile Gautier. » (source : Guibert, Joseph. « François Courboin (1865-1926) ». L'Amateur d'estampes. mai 1926. p. 83)
Nommé stagiaire à la Bibliothèque nationale au Département des Estampes le 31 octobre 1885, sous-bibliothécaire à partir du 27 janvier 1888, il est nommé bibliothécaire le 31 juillet 1906, puis conservateur-adjoint le 5 décembre 1909 et enfin conservateur le 30 juillet 1909. Il est admis à faire valoir ses droits à la retraite à partir du 1er avril 1925 à sa demande dès septembre 1924 pour raisons de santé, il est également nommé conservateur honoraire par le même arrêté du 1er avril 1925. (source : Bibliothèque nationale de France, Dossier de carrière de François Courboin, n° 3792)
« D’ailleurs l’autorité de Courboin au Cabinet [des Estampes] était grande pour d’autres raisons. Depuis son entrée en 1885, dans les travaux de classement, de catalogue, qui sont le pain quotidien dont se nourrit la science d’un conservateur de bibliothèque, il avait acquis l’érudition dont les travailleurs recueillaient le bénéfice. L’inventaire de la collection Armand sur l’histoire de l’art (1895), celui de la collection Destailleur sur l’histoire de Paris (1891), celui de la Réserve (1900), celui des eaux-fortes de Rembrandt pour l’Exposition de 1908, en sont les traces en quelque sorte officielles. » (source : Guibert, Joseph. « François Courboin (1865-1926) ». L'Amateur d'estampes. mai 1926. p. 85)
Formation :
Bachelier ès-lettres en 1883 (source : Bibliothèque nationale de France, Dossier de carrière de François Courboin, n° 3792)
Langues maîtrisées :
Allemand (traduction de Lippmann Friedrich. Les Sept Planètes. Paris : Société internationale chalcographique, 1895)
Prix et distinctions :
Officier d’Académie le 17 janvier 1899 (source : Bibliothèque nationale de France, Dossier de carrière de François Courboin, n° 3792) ; Officier de l’Instruction publique le 6 février 1903 (source : Bibliothèque nationale de France, Dossier de carrière de François Courboin, n° 3792) ; Chevalier de la Légion d’honneur par décret du 2 avril 1912 (source : AN, LH/610/1) ; Officier de la Légion d’honneur par décret du 28 février 1924 (source : Bibliothèque nationale de France, Dossier de carrière de François Courboin, n° 3792)
François Courboin aide Jeanne Duportal dans son travail de thèse (source : Duportal, Jeanne. Etude sur les livres à figures édités en France de 1601 à 1660. Paris : Edouard Champion, 1914, p. VII).
François Courboin et Jean Laran présentent Marcel Roux à la Société de l'Histoire de l'Art Français lors de la séance du 9 janvier 1914. (source : BSHAF, 1914, p. 5-6).
François Courboin, Jeanne Cuénod et Jean Laran se connaissent et se fréquentent dans le cadre du Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale de France. Dans une lettre à Jeanne Cuénod, Lucien Herr écrit : « J'ai rencontré Laran, tu sais, ce gentil garçon qui est aux Estampes. Il était avec un de ses collègues qui s'appelle Courboin. Ils te connaissent bien tous les deux, et Courboin est lié avec les Alexis Forel. Ils m'ont chargé de beaucoup de compliments pour toi. » (source : BnF, Ms, NAF 28731, Boîte 3, Pièce 122, lettre de Lucien Herr à Jeanne Cuénod du 27 octobre 1912).
Publié dans le volume 2 du Dictionnaire des historiens d'art
Fiche à établir
Schvalberg
Champs Répertoire des historiens d’art déplacés suite à mise en ligne de février 2011 :
Commentaire documentaire personne : Bibliothèque nationale de France : N2.