Claretie, Jules
Romancier et auteur dramatique chroniqueur de la vie parisienne. Librettiste. A collaboré à de nombreux journaux sous son nom et sous divers pseudonymes. Historien. Administrateur de la Comédie-Française (1885-1913). Membre de l'Académie française (1888). A utilisé, avec Charles-Edmond Chojecki, le pseudonyme collectif : Tibyl, Jules.
En 1874, le critique Jules Claretie (1840-1913) se moque de la nouvelle mode du japonisme dans un ouvrage de critique publié chez Charpentier : « Nos Parisiens japonais […] espèrent que l’étude des bibelots des pays bleus leur donnera une couleur et une veine d’inspirations nouvelles. C’est une maladie que cette imitation d’un art évidemment très-curieux et très-séduisant mais bon à laisser à son rang de curiosité, c’est une fièvre dont les premiers symptômes apparaissent à présent et qui gagnera, j’en ai peur, de plus en plus. On l’a déjà baptisé d’un nom : japonisme. […] Le japonisme est, en effet, plus qu’une fantaisie, c’est une passion, une religion […]. La plupart de ces artistes […] ne connaissent guère cet art […] du Japon que par quelques albums rapportés par les voyageurs, ou par quelques bimbelots achetés rue Vivienne ». (Source : Notice Agorha "Georges Charpentier" rédigée par Virginie Meyer)
À partir de 1878, le couple De Nittis reçoit régulièrement chaque samedi soir non seulement artistes et intellectuels, mais également hommes politiques, médecins et riches banquiers. Outre Degas, Zola, Goncourt, on rencontre chez les Nittis la Princesse Mathilde Bonaparte (1820-1904), Philippe Burty (1830-1890), Jules Claretie (1840-1913), Alphonse Daudet (1840-1897), José Maria de Hérédia (1842-1905) et Alexandre Dumas fils (1824-1895) entre autres.
(Source : Notice Agorha "Giuseppe de Nittis" rédigée par Manuela Moscatiello)
Notice catalogue BNF : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb118969296
Fiche à établir.
Bouillon, pp. 173-174 ; doc. Reuterswärd ; Schvalberg; Caso 1963, p. 153. Vérifier lequel des deux est le patronyme
Champs Répertoire des historiens d’art déplacés suite à mise en ligne de février 2011 :
1870 : correspondant de guerre pour 'L'Opinion nationale' et 'Le rappel', membre et secrétaire de la commission chargée des papiers de la famille impériale ; 1885 : directeur de la Comédie française ; 1888: admis à l'Académie française ; collaborateur de "L'Artiste" (1863-1874), de "L'Art" (1875-1879), du "Figaro", de "L'Univers illustré", de "L'Indépendance belge", "Le Soir" et "Le Temps".
Sujet d'étude précis : Salon ; impressionnisme