Ange agenouillé

Sculpture constituée d’une pièce de bois (tilleul), avec éléments assemblés.

-Traces de fixation dans l’étau de l’établi : sur la tête, cavité cylindrique (diamètre : 2,5 cm environ) comblée ultérieurement par une pièce de bois.

-Plusieurs cavités sous la base : traces de fixation dans l’étau de l’établi (?) ou dans le retable (?), et traces de fixation postérieures.

-Base entaillée (d’origine ?) pour en supprimer (?) deux parties latérales ; cavité cylindrique au centre de la partie senestre.

-Éléments assemblés : les ailes (disparues), au revers, dans deux cavités rectangulaires en partie comblées par des restes de bois et par un matériau de comblement ; deux cavités (diamètre 0, 5 cm environ) pour des chevilles, l’une au-dessus de l’aile senestre, l’autre, avec reste de cheville, à côté de l’aile dextre

-Attaque d’insectes xylophages (actuellement inactive).

-Manques : les ailes ; partie dextre (restituée) et partie senestre de la base ; plusieurs boucles de cheveux à l’arrière de la tête et à dextre ; bord inférieur du pan de la dalmatique retenu par les mains ; usures et éclats sur les cheveux, sur les bords de la dalmatique et de la base.

-Interventions postérieures : pièce de bois (clouée) comblant la partie dextre manquante de la base ; certaines cavités sous la base.

Restes de la polychromie d’origine et de polychromies postérieures.

1.Polychromie d’origine :

Préparation blanche.

-Chef d’amict, bordure des manches de l’aube : or.

-Aube : blanc, avec application de petits disques dorés (en papier ou en parchemin ?) semés sur le fond uni, pour évoquer une étoffe ornée de motifs circulaires (paillettes en métal cousues ou pois brodés ?) ou une étoffe façonnée à pois.

-Franges de la dalmatique : mixtion ?, or ?

-Revers de la dalmatique : bleu (d’origine?).

2.Polychromies postérieures :

-Amict : bleu.

-Dalmatique : rouge avec restes de beige et de bleu.

-Cheveux : brun-noir.

-Sol : vert.

-Carnations : blanc rosé.

L’ange, dont les ailes ont disparu, est identifiable à son visage juvénile, à ses boucles abondantes et à ses vêtements liturgiques, aube et dalmatique. Agenouillé dans une posture animée, il soulève à deux mains un pan de sa dalmatique. Ce geste particulier ne permet pas de reconnaître précisément l’emplacement de la statuette dans le retable et la composition à laquelle elle appartenait (représentation mariale ou scène de la vie du Christ ?).

Origine inconnue. Collection du chanoine Alexandre Straub (1825-1891). Legs Alexandre Straub, Musée des Arts décoratifs, Strasbourg, 1892 (inv. MAD 437). Musée de l’Œuvre Notre-Dame, Strasbourg (inv. MOND 457).

p. 64-65, n° 1072 (Alsace, vers 1500).

p. 25, n° 56 (Maître strasbourgeois, vers 1470).

p. 33, n° 53 (Alsace, vers 1500).