Statuette provenant de la caisse d’un retable ?
- Intervention, 1958.
- Observation, Sophie Guillot de Suduiraut, Emmanuelle Thomann, Olivier Steib, Laurie Blachet, 2024.
Sculpture taillée dans une pièce de bois (tilleul ?) avec éléments assemblés.
-Traces de fixation dans l’étau de l’établi : non décelées.
- Base (retaillée) : à l’origine de forme à peu près rectangulaire.
- Éléments assemblés : main droite et avant-bras gauche (manquants ; cavités sur les zones d’assemblage).
- Attaque d’insectes xylophages (actuellement inactive).
- Principaux manques : partie supérieure des pointes avant et arrière de la mitre ; main droite, avant-bras gauche, et bord du manteau à proximité ; gros orteil, deuxième et troisième orteil du pied droit et gros orteil du pied gauche ; partie avant de la base (retaillée) et plusieurs parties à l’arrière de la base.
- Interventions postérieures : retaille de l’avant de la base ; une cavité centrale au revers, sous la base, trois cavités pour des vis ou des clous et des restes de colle (traces de fixation sur un socle, ajouté en 1886, supprimé postérieurement).
Restes de la polychromie d’origine (?), et polychromies postérieures (également appliquées au revers et sur le bois des parties endommagées).
Polychromie d’origine (?) :
Préparation blanche.
- Manteau, cheveux : or.
- Revers du manteau : bleu.
- Base : vert.
- Carnations : rose.
Description des polychromies postérieures actuellement visibles :
Préparation blanche.
- Manteau : bleu-vert sombre (localement vert sous-jacent).
- Mitre, fanon, revers du manteau, buste du saint : rouge (localement rouge vif sous-jacent).
- Cheveux, sourcils, base : noir.
- Carnations : beige rosé ; lèvres rouges.
- Vernis appliqué en 1958 sur la polychromie.
papier blanc avec filé bleu, inscription à l’encre noire.
D8
numéro du catalogue de Léon Bachmeyer (1922)
au crayon
D8
numéro du catalogue de Léon Bachmeyer (1922)
L’identification de ce saint juvénile, coiffé d’une mitre, vêtu d’un manteau sur son corps dénudé, est imprécise. Le modelé de son buste, postérieurement polychromé en rouge, indique qu’il apparaissait à l’origine nu, comme les jambes. L’hypothèse de la représentation d’un saint ermite tel saint Florent de Strasbourg a été évoquée (voir bibliographie).
Attribution stylistique à un atelier strasbourgeois vers 1450-1460 par Sophie Guillot de Suduiraut, notamment par comparaison avec le buste de Saint Ulrich, inv. 2008.0.41 Sc, conservé au musée de Haguenau (communication écrite, 2024).
Strasbourg, Rhin supérieur (Oberrhein)
Provient de la chapelle Saint-Vit (ou Saint-Guy) près de Saverne (détruite par un incendie en 1865). Don d’Armand Hervé, 1868.
p. 39, n° 95 (« Statue en bois sculpté d’un évêque, provenant de la chapelle de St-Vite. »).
n° 3 (« Statue en bois sculpté, XVIe-XVIIe siècle (fort vermoulue) figurant un Saint évêque ou abbé debout, mitré, les jambes et les pieds nus. La figure est imberbe, les cheveux sont assez longs et bouclés, les bras ont été abattus. Les draperies sont assez bien traitées. Horriblement bariolé. Provient de l’ancienne chapelle de St Vit. Don de Mr Armand Hervé. 1868 […]. Pourvu d’un socle par l’adon [administration] du musée en 1886 […]. N° 95 du catalogue de 1872. »).
p. 35, D8 (« De l’ancienne chapelle de St. Vit près de Saverne (incendiée en 1865) proviennent deux statues figurant a) un St. Évêque ou abbé ; b) […]. »).