Le miracle de la Sainte Chandelle
Pas d'illustration
Localisations
Lieu de conservation :
Commentaire Lieu de conservation :
Appartient au musée diocésain, logé dans l'abbaye bénédictine Saint-Vaast, recontruite au milieu du XVIIIe siècle, et qui comprend le Trésor de la cathédrale et l'ancien Musée diocésain ouvert en 1997.
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
Inv.404
Commentaire Cote / numéro :
musée diocésain
Commentaires descriptifs
Commentaire descriptif :
Le panneau central est du XVIème siècle, mais les volets ont été repris au XVIIème siècle .
Il est chantourné à la partie supérieure. La Vierge tenant une chandelle allumée (le Saint Cierge), debout dans les nuages, entourée d'anges. Au dessous, vaste paysage imaginaire, dont se détache une représentation du buisson ardent, image de la virginité de Marie et rappel symbolique de la maladie qui frappe les Arrageois ( le mal des ardents).
Le motif principal est une vue latérale de Notre-Dame-en-Cité, qui fournit un témoignage architectural précieux car l'église a été détruite ensuite; elle est vue de profil, ouverte , avec à l'intérieur la scène des deux ménestrels, Norman et Itier réconciliés faisant une offrande à la Vierge: le peintre en a supprimé le transept pour se concentrer sur le portail nord ; la flèche de la croisée semble plus petite et paraît antérieure à l'incendie de 1572, de même que le couronnement de la tour Nord. Au premier plan, l'évêque Lambert laisse tomber quelques gouttes de cire dans l'eau que l'un des musiciens fait boire à la foule atteinte du mal des Ardents.
Les deux autels figurés sur les volets ont été peints plus tard, sans doute au XVIIème siècle .
Il est chantourné à la partie supérieure. La Vierge tenant une chandelle allumée (le Saint Cierge), debout dans les nuages, entourée d'anges. Au dessous, vaste paysage imaginaire, dont se détache une représentation du buisson ardent, image de la virginité de Marie et rappel symbolique de la maladie qui frappe les Arrageois ( le mal des ardents).
Le motif principal est une vue latérale de Notre-Dame-en-Cité, qui fournit un témoignage architectural précieux car l'église a été détruite ensuite; elle est vue de profil, ouverte , avec à l'intérieur la scène des deux ménestrels, Norman et Itier réconciliés faisant une offrande à la Vierge: le peintre en a supprimé le transept pour se concentrer sur le portail nord ; la flèche de la croisée semble plus petite et paraît antérieure à l'incendie de 1572, de même que le couronnement de la tour Nord. Au premier plan, l'évêque Lambert laisse tomber quelques gouttes de cire dans l'eau que l'un des musiciens fait boire à la foule atteinte du mal des Ardents.
Les deux autels figurés sur les volets ont été peints plus tard, sans doute au XVIIème siècle .
Inscriptions
Transcription :
"Buisson ardant lumière inextinguible"
Emplacement :
en lettres dorées sur fond noir, sur le cadre original
Représentations
Commentaire Représentations :
Dans la nuit du 24 au 25 mai 1105, une femme vêtue de blanc apparaît à deux trouvères, Itier et Norman. Ces deux musiciens entretiennent une haine profonde depuis que Norman a tué le frère d'Itier. Mais cette nuit-là, une mystérieuse créature féminine leur intime de se rendre à la cathédrale d'Arras où 144 personnes agonisent du mal des ardents (intoxication à l'ergot de seigle), une maladie mortelle qui frappe l'Europe du Nord.
Quelques heures plus tard, une nouvelle apparition. La femme, cette fois, tient un cierge qu'elle s'apprête à leur remettre. Mélangée à de l'eau, sa cire guérira les malades qui boiront ce breuvage avec foi. Elle ordonne aux deux trouvères de s'associer l'un à l'autre pour accomplir sa mission. Les deux hommes doivent se réconcilier.
Après moult revirements, les deux ménestrels acceptent de prier ensemble dans la cathédrale d'Arras. La Vierge leur remet alors le cierge miraculeux et les malades sont sauvés.
Quelques heures plus tard, une nouvelle apparition. La femme, cette fois, tient un cierge qu'elle s'apprête à leur remettre. Mélangée à de l'eau, sa cire guérira les malades qui boiront ce breuvage avec foi. Elle ordonne aux deux trouvères de s'associer l'un à l'autre pour accomplir sa mission. Les deux hommes doivent se réconcilier.
Après moult revirements, les deux ménestrels acceptent de prier ensemble dans la cathédrale d'Arras. La Vierge leur remet alors le cierge miraculeux et les malades sont sauvés.
Créations / exécutions
Personne liée à l'oeuvre :
Commentaire Rôle :
Les volets semblent peints ultérieurement, peut-être, selon Lestocquoy, au XVIIème siècle à l'instigation de celui qui possédait alors le triptyque, Pierre Le Bailly. Ils sont d'une autre facture et une composition sous jacente apparait sous le volet droit ( 4 personnages en prière, qui pourraient en être les donateurs primitifs).
Commentaire Rôle :
La disposition générale de la composition, barrée par le monument vu de profil, rappelle le Puy d'Abbeville datable vers 1506, aujourd'hui conserév au Musée de Cluny- Musée National du Moyen-Age, représentant la Vierge devant une église, avec le palinod "Eglise où Dieu a fait sa résidence".
Lieu de création :
Historiques de collection
Evénement :
Vraisemblablement peint pour la Confrérie de Notre-Dame-des Ardents, dont la chapelle se trouvait dans Notre-Dame-en-Cité à Arras ( église aujourd'hui détruite et reconstruite au XIXème siècle). Pierre Le Bailly, archidiacre d'Ostrevent, chanoine et vicaire général de l'évêché d'Arras vacant en 1610-11, qui le donna en 1647 à la Cathédrale. Provient de la cathédrale d'Arras.
Protections
Type de protection MH :
Date de protection MH :
11 mai 1897
Commentaire Protections :
Cl. MH 11 mai 1897
Bibliographies / archives
Commentaire Bibliographies / archives :
cité p. 31 et repr. coul ( avec les volets) fig.28 p. 30
Commentaire Bibliographies / archives :
n°10 p. 22-24 repr. n et bl. (notice par A. Ten,nenbaum)
Sources en ligne
Organisme :
Date de consultation :
02/04/2019
Commentaire Sources en ligne :
"Ces éléments architecturaux renforcent l'analyse stylistique de l'oeuvre. Les personnages aux musculatures détaillées, aux poses recherchées reflètent, d'une manière provinciale, les recettes des Flamands du milieu du XVIe siècle qui ont fait le voyage d'Italie. Les couleurs vives de certains costumes "à l'antique" (à gauche) renforcent le sentiment d'un tableau appartenant au courant artistique des années 1550".
Organisme :
Référence de notice :
PM62000079
Date de consultation :
28/05/2019
Url document source :
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Musée du Louvre (Paris) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Rédacteur
Cécile Scailliérez