Saint Roch

Sculpture taillée dans une pièce principale de bois avec éléments assemblés.

- Trace de fixation dans l’étau de l’établi ? : sur la tête, une cavité centrale (1 cm x 08 cm) ; traces non décelées sous la base endommagée. 

- Revers évidé : évidement à l’origine refermé par une pièce de bois (manquante).

- Éléments assemblés : la main gauche (manquante) ; la pièce de bois au revers (manquante) ; une partie manquante à senestre : le chien ? l’ange ? (reste sur la robe à hauteur du genou).

- Plusieurs fentes.

- Attaque d’insectes xylophages (actuellement inactive) ; base de la sculpture très endommagée.

- Principaux manques : la pièce de bois qui refermait l’évidemment au revers ; la main gauche et la partie représentant le chien ou l’ange ; éclats, usures et manques, notamment au bord du chapeau, sur le nez et la lèvre inférieure, sur l’avant-bras gauche et la main droite, au bord du manteau, sur les saillies des vêtements.

- Interventions postérieures : ajout d’une cale sous la base, de deux pièces de bois et de toile encollée au revers ; restitution de la partie avant du pied droit et restitution de la base à dextre (emplacement de la partie manquante représentant le chien ou l’ange) ; clous, notamment un clou forgé sur la tête près de la cavité centrale, un clou forgé sur l’avant-bras gauche et divers clous dans l’évidement au revers.

Polychromie postérieure.

Description de la polychromie actuellement visible :

- Robe : blanc et rouge ; bordure : brun noir.

- Manteau : blanc et rouge ; bordure : brun sombre ; revers rouge et rouge semé de motifs noirs.

- Chapeau : rouge ; bordure : brun noir.

- Cheveux, sol, chaussures : brun noir.

- Carnations : rose orangé ; lèvres et pommettes : rouge.

Saint Roch est invoqué comme saint guérisseur des pestiférés. Il fut atteint de la peste en soignant les malades au retour d’un pèlerinage à Rome. Dans la forêt où il s’était retiré, un ange est venu le guérir et un chien lui apporter sa nourriture. Selon l’iconographie traditionnelle, Saint Roch porte les vêtements protecteurs d’un pèlerin, chapeau, manteau, chaussures hautes, et il devait tenir un bâton dans sa main gauche disparue. Sa robe ouverte révélant sa jambe dénudée, il montre sur sa cuisse le bubon de la peste. L’ange et/ou le chien devaient être présents à l’origine près du saint, probablement côté senestre où il manque un élément arraché et où une partie de la base a été reconstituée.

Origine inconnue. Collection Pierre Marie (Paris, 1853 - Cannes, 1940). Don sous réserve d'usufruit de M. et Mme Pierre Marie, 1929. Usufruit levé en 1940.

Œuvre inédite.