Bachot, Laurent

Une première mention de l'artiste à Rome en 1571 a jusqu'ici échappé à la critique : il s'agit d'une "signature" sur un des murs de la Domus Aurea où son nom apparait très lisiblement et a toutes chances de lui correspondre (C. Scailliérez, mai 2022). Elle apparait sur une photographie reproduite par André Chastel en 1956 ("La Renaissance fantaisiste", L'Oeil, septembre 1956, voir photo dans les médias joints). Cette mention laisse évidemment supposer une formation italienne, en particulier romaine.

La première source connue à son sujet est son contrat de mariage avec Marguerite Harelle, veuve du sculpteur Jean Leroux dit Picart, où il est cité en tant que maître peintre, en date du 31 mai 1578 (Guiffrey 1915, Leproux 2015a, p. 171).

Sa pratique artistique semble mêler peinture et sculpture. Il est actif vers 1580 sur le chantier de Fontainebleau avec son beau-frère, l'architecte Étienne Fournier. En 1581, il accepte la commande d'un chariot orné pour les noces du duc de Joyeuse, à la demande de Louis d'Agout de Montauban, comte de Saulx, commande pour laquelle son père se porte caution. Il peint aussi des tableaux, en témoigne une commande de François des Cars en 1585, requérant une toile de Tarquin et Lucrèce. En 1587 il est mentionné à la fois comme peintre et sculpteur. Cette même année, le 7 novembre, il reçoit sa maîtrise en peinture au sein de la corporation des peintres de Saint-Germain-des-Prés sans présenter de chef-d'œuvre (Paris, Archives nationales (AN), Z2/3372). Selon Leproux (2015b), il était déjà mentionné comme maître peintre depuis 1584 (AN, MC/ET/LXI/27, 24 mai 1584) . En 1608 au plus tard, il prendre également les titres d'architecte et d'ingénieur (Leproux 2015a, p. 172).

Laurent Bachot est le fils de Louis Bachot.

Laurent Bachot est le frère de Jean Bachot.

Laurent Bachot est le frère d'Ambroise Bachot.