Jean-Baptiste Britard, dit Brizard, comédien (Orléans, avril 1721-Paris ou Orléans, 1793)
Pas d'illustration
Localisations
Lieu de conservation :
Commentaire Lieu de conservation :
Localisation historique MMF : salle du XVIIIe siècle (A. Lenoir, Description ornée de gravures, t. V) ; Jardin du cloître (Réville et Lavallée)
Guilhermy dit n'avoir pas retrouvé le médaillon ; la pyramide de pierre sur laquelle se trouvait le médaillon a été transportée à Saint-Denis, voir infra
Guilhermy dit n'avoir pas retrouvé le médaillon ; la pyramide de pierre sur laquelle se trouvait le médaillon a été transportée à Saint-Denis, voir infra
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
L
Commentaire Cote / numéro :
cat. an VI, p. 233-235
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
495
Commentaire Cote / numéro :
cat. an VIII, p. XVI et 341-343 ; cat. an X, p. XIV et 309 ; cat. an XI (1803), p. XIV et 271 ; cat. 1806, p. 40 et 234 ; cat. 1810, p. LVII et 271 ; cat. 1815, p. 145 ; cat. 1816, p. 133
Commentaires descriptifs
Commentaire descriptif :
médaillon appliqué à l'origine à une pyramide de pierre
Inscriptions
Type d'inscription :
Transcription :
Ci gît
En attendant le résurrection,
Jean-Baptiste Britard, dit Brizard,
Né à Orléans, le 7 avril 1721,
L'un des électeurs de cette ville,
Capitaine des grenadiers
de la garde nationale,
Marguillier de cette paroisse,
Et pensionnaire du roi ;
Bon mari, bon père, bon ami,
Vertueux et courageux patriote,
Après avoir joui long-tems
De la gloire mondaine,
Qu'une sensibilité profonde
Jointe à tous les dons
Extérieurs à la nature
Lui avait conquise sur la scène française ;
Il préféra aux vains applaudissemens
Des hommes
La satisfaction de sa conscience
Et le bonheur d'une fin chrétienne ;
Et tournant ses derniers regards
Vers une gloire impérissable
Et vers la véritable patrie,
Il décéda le 30 janvier,
L'an second de la liberté,
Emportant l'estime publique,
Les regrets de tous ceux
Qui l'avaient connu
Et la reconnaissance des pauvres.
Sa veuve inconsolable,
Et ses enfans en pleurs
Lui ont érigé ce monument.
En attendant le résurrection,
Jean-Baptiste Britard, dit Brizard,
Né à Orléans, le 7 avril 1721,
L'un des électeurs de cette ville,
Capitaine des grenadiers
de la garde nationale,
Marguillier de cette paroisse,
Et pensionnaire du roi ;
Bon mari, bon père, bon ami,
Vertueux et courageux patriote,
Après avoir joui long-tems
De la gloire mondaine,
Qu'une sensibilité profonde
Jointe à tous les dons
Extérieurs à la nature
Lui avait conquise sur la scène française ;
Il préféra aux vains applaudissemens
Des hommes
La satisfaction de sa conscience
Et le bonheur d'une fin chrétienne ;
Et tournant ses derniers regards
Vers une gloire impérissable
Et vers la véritable patrie,
Il décéda le 30 janvier,
L'an second de la liberté,
Emportant l'estime publique,
Les regrets de tous ceux
Qui l'avaient connu
Et la reconnaissance des pauvres.
Sa veuve inconsolable,
Et ses enfans en pleurs
Lui ont érigé ce monument.
Commentaire Inscriptions :
daté
Créations / exécutions
Personne liée à l'oeuvre :
Date de création :
Historiques de collection
Collection :
Epitaphe prévue pour être placée dans la paroisse de Britard (qui habitait rue Saint-Honoré - paroisse peut-être Saint-Roch). Acquise par Lenoir d'un marbrier, par échange avec un morceau de marbre noir ; réédifié dans le musée en l'an VI (selon Guilhermy) ; pyramide transférée au XIXe siècle dans le cimetière de Saint-Denis pour "marquer l'emplacement des ossements sans nom recueillis dans les fouilles de l'église abbatiale"
Bibliographies / archives
Type de référence :
Référence :
Commentaire Bibliographies / archives :
p. 147-148
Type de référence :
Commentaire Bibliographies / archives :
t. II, p. 404
t. III, p. 207, 208, document CCCCLXXX, comparaison entre les notes d'A. Lenoir et l'Etat imprimé de 1815 ; n° 495 ; p. 286, document DIX, état des sorties d'oeuvres entre 1816 et 1824, note 1 : selon une annotation manuscrite, l'épitaphe de Brizard serait allée à Saint-Denis ; la note de J.-J. Guiffrey récuse cette hypothèse
t. III, p. 207, 208, document CCCCLXXX, comparaison entre les notes d'A. Lenoir et l'Etat imprimé de 1815 ; n° 495 ; p. 286, document DIX, état des sorties d'oeuvres entre 1816 et 1824, note 1 : selon une annotation manuscrite, l'épitaphe de Brizard serait allée à Saint-Denis ; la note de J.-J. Guiffrey récuse cette hypothèse
Type de référence :
Commentaire Bibliographies / archives :
t. II, p. 157
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Musée du Louvre (Paris) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Commentaire interne
Base MMFLenoir, ID_Element : EL_248
Rédacteur
Béatrice de Chancel-Bardelot