Verrière de l'Apocalypse
fenêtres hautes du bas-coté nord ; baie 115
Baie composée de trois lancettes et d'un tympan à sept ajours.
Lancettes : Apocalypse ; donatrices et donateurs.
Tympan : Éducation de la Vierge ; saint Jean l'Évangéliste avec le calice et saint Jean l'Évangéliste écrivant l'Apocalypse ; anges.
Prosper Lafaye restaura cette verrière en 1861 (date inscrite en bas à droite sous le principal donateur). C'est dans le soubassement que les restaurations sont les plus visibles : la tête originale de Jean Le Juge ainsi que ses mains sont conservées au musée Carnavalet, à Paris. Les têtes de deux des enfants du donateur ont été refaites dans la partie haute. Quatre panneaux furent détériorés pendant la Commune ; leur restauration prévue en 1873, puis repoussée à l'année 1876, n'avait pas encore été exécutée en 1898 (Pillet, 2016, p. 228).
La chronologie de la reconstruction des parties occidentales de l'église Saint-Étienne-du-Mont est bien moins assurée que celle du chœur. La progression des travaux menés à l’étage inférieur restant difficile à suivre, les repères sont ténus pour préciser la date des rares vitraux anciens qui ont appartenu d’emblée aux douze chapelles de cette partie de l’édifice (Gatouillat, 2016, p. 125).
L'Apocalypse fut offerte en 1609 par le marguillier et marchand de vin Jean Le Juge, comme en témoigne l'inscription figurée au soubassement de la verrière.
immeuble par destination
p. 38.
p. 75.
p. 228.