Fonts baptismaux
Fonts baptismaux
Millin t. V, section LIX église Saint-Landry, p. 15 : « il y avait à côté du grand portail une chapelle où l'on voyait les plus beaux fonts baptismaux qu'il y eût à Paris, avant que l'on eût fait ceux de Saint-Sulpice. Ils ont été transférés en 1791 à Saint-Germain-des-Prés, c'est par une erreur très grossière que Piganiol et après lui Dulaure et Hurtaut ont avancé qu'ils étaient faits d'un grand bloc de porphyre, car au lieu d'être de cette roche précieuse et difficile à travailler, ils sont en marbre de Flandre qu'on appelle Rance, qui, à la vérité, a un fond brun comme le porphyre, mais qui, au lieu d'être jaspé comme lui, est composé de grandes plaques grises avec de larges veines d'un blanc sale et qui, au contraire du porphyre, est le plus commun et un des plus aisés à tailler... La forme de ces fonts est celle d'un vase aplati, très large pas le haut ; son pied est trop maigre pour sa largeur, mais ce qui est ridicule, c'est surtout la forme du dez qui porte le tout. Les ornements en sont fort bien fait, ils sont presque tous de bronze doré d'or moulu tels que les charnières et les fleurons qui sont au couvercle, ainsi que les portes qui sont au milieu du vase. Les gaudrons du dessus du couvercle et les ôves qui sont sous le vase sont sculptés sur le marbre ».
Selon A.-L. Millin œuvre d'un certain La Pierre
Selon A.-L. Milin
Paris, église Saint-Landry. Selon Millin : « ces fonts ont été faits par La Pierre, marbrier, et donnés en 1705 par M. Garçon, curé de Saint- Landry. Ils sont à présent au muséum des Augustins » ; musée des Monuments français ; remis par A. Lenoir au curé de Saint-Germain-des-Prés, l'abbé Roussinaux, le 24 brumaire an V (14 novembre 1796).
t. II, p. 398-399; document CCLXXVIII (mouvement des oeuvres du 15 prairial an III (3 juin 1795) au 17 floréal an VII (6 mai 1799)
t. V, chapitre, LIX, p. 15 et planche 1
p. XXXIV, 38
Base MMFLenoir, ID_Element : EL_1017 ; date création : 02/08/2011