Ce double portrait fait partie des rares pendants encore conservés ensemble. Bien que nous ignorions l’identité de ces époux, la branche de conifère avec une pomme de pin tenue par l’homme pourrait être un indice, à l’instar d’armoiries parlantes. Cependant, dans la mesure où il s’agit probablement d’un portrait de mariage, la pomme de pin pourrait aussi être interprétée comme un symbole de fécondité. Elle est parfois représentée dans les mains de l’Enfant Jésus, incarnant le principe d’immortalité. Un seul autre élément permet de spéculer sur la classe sociale des modèles : le chaperon à bavolet de la femme, plébiscité par la bourgeoisie. De médiocre qualité, ces portraits sont peut-être à rapprocher de la production de la Haute-Loire, notamment de Josué Parier et des peintures murales du château de Valprivas.
pour chaque portrait
AETATIS.SVAE.46 ANNO 1586
AETATIS SVAE. 29. ANNO 1586
PHIDIAS, Paris, 19 mai 2022, lot 542-543 ; localisation inconnue