Sculpture provenant de la caisse d’un retable.
- Intervention de conservation, Aubert Gérard, 1988.
- Identification du bois, Elisabeth Krebs, 2007.
- Observation, Sophie Guillot de Suduiraut, Pantxika Béguerie-De Paepe, 2021.
Sculpture taillée dans une pièce principale de bois (tilleul) avec éléments secondaires assemblés.
- Traces de fixation dans l’étau de l’établi : sur la mitre, une cavité (diamètre : 2 cm environ) ultérieurement comblée par une pièce de bois ; sous la base, deux cavités ovales (1,5 cm x 1 cm environ ; P. 1 cm environ) distantes de 4,5 cm.
- Revers évidé à la gouge et à l’herminette.
- Bords de la mitre et de ses champs triangulaires ornés d’un galon torsadé sculpté dans le bois.
- Éléments en bois rapportés sur chaque champ triangulaire de la mitre : quatre boules autour d’élément central trapézoïdal pour imiter des perles et des cabochons.
- Forte attaque d’insectes xylophages (actuellement inactive), nombreuses galeries creusées en surface du bois sous la polychromie (supprimée par la suite), bois très endommagé et fragilisé.
- Restitutions après le décapage de la sculpture : nez, main gauche, partie de la hampe de la crosse avec le sudarium, main droite et une grande partie du livre ; plusieurs pièces assemblées sur le buste, la chape et la base, notamment sur le pan retombant sur le bras gauche, dans le bas du côté senestre, sur un pli côté dextre et sur le bord de la base.
- Principaux manques : fanon droit et extrémité des deux pointes de la mitre, extrémité du majeur de la main gauche, crosse et partie inférieure de la hampe ; éclats sur les saillies des plis, en bordure de la chape et du sudarium.
- Autres interventions postérieures : trace d’une vis au revers, un clou sous la base.
Bois décapé ; nombreuses galeries d’insectes creusées à la surface du bois sous la polychromie, mises à jour lors du décapage.
L'évêque, coiffé d'une mitre, est vêtu d'une aube avec amict et d'une chape. Dans sa main droite, il tient un livre ouvert et, dans la gauche, une crosse dont la hampe (en partie brisée) est protégée par le linge du « sudarium ». L’absence d’un attribut plus significatif ne permet pas d'identifier avec certitude ce saint évêque, traditionnellement reconnu comme une figure de saint Martin en raison de sa provenance, la collégiale Saint-Martin de Colmar.
Rhin supérieur (Oberrhein).
Provient de la collégiale Saint-Martin, Colmar (Haut-Rhin). Goll, antiquaire, rue des Têtes, Colmar. Acquisition, 1954.
p. 18 (Saint Martin, fin du 15e siècle, autrefois à l’église collégiale Saint-Martin de Colmar).
p. 70, n° 36 (Saint Martin. Évêque de Tours. Début du 16e siècle. Provient de l’église Saint-Martin de Colmar).
p. 211-212, n° 97 (vers 1500).