De la profession d'architecte et de l'enseignement de l'architecture.

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Imprimerie Launay & Fils, Vendome

L'article de Pontremoli s'inscrit dans le contexte de la première moitié du XXe siècle, marqué par la volonté d'organiser la profession d'architecte.
L'auteur dresse un rapide historique de la profession. Avant le milieu du XIXe siècle la profession se transmettait de père en fils, la formation était filiale ou académique. Cette formule a ensuite évolué pour faire face aux difficultés techniques nouvelles. La fondation de la Société centrale des architectes en 1840 consacra la divergence entre architecte et entrepreneur. En 1895, le code Guadet définit les principes de la profession. La Société des architectes DPLG fondée en 1877 groupe presque tous les architectes diplômés par l'Ecole des Beaux-Arts. Les Ecoles régionales d'architecture furent fondées par décret du 23 janvier 1903 suite à un rapport de Guadet. L'enseignement de l'architecture est par ailleurs dispensé par des écoles d'Etat comme l'Ecole nationale supérieure des arts décoratifs, des écoles libres comme l'Ecole spéciale d'architecture, quelques écoles des Beaux-Arts de province, à l'Ecole polytechnique et certaines de ses écoles d'application. Après la Première Guerre mondiale, grâce à la formalité de "l'agrément" on put éliminer des individus trop compromettants des territoires dévastés mais la Fédération a par ailleurs pour but la protection du titre. Le 29 juin 1933, elle a adopté une résolution sur la réglementation de la profession et proposé une loi concernant le contenu de l'enseignement, les examens. L'auteur, constatant le dépeuplement de la plupart des écoles régionales, propose un enseignement plus décentralisé, où chaque école a son recrutement, un enseignement plus divers et plus original.