Carreau de céramique en forme d'étoile à 8 branches à décor végétal et inscriptions
Carreau de revêtement architectural
Champ central : composition végétale stylisée à 4 tiges rayonnantes donnant naissance à une fleur composée de deux palmes se rejoignant, alternant avec des axes à motifs en amande dont jaillissent des fleurons opposés ; leurs pointes rejoignent celles des fleurs formant ainsi une rosace, sur fond vermiculé. Les motifs en amande, les fleurons et le coeur des fleurs sont animés de spirales, les pétales de pointillés et de pastilles.
Bordure : écriture lustrée sur fond blanc
oxyde de cuivre, oxyde d'argent
بسْمِ اللَّهِ الرَّحْمنِ الرَّحيمِ/الْحَمْدُ لِلَّهِ رَبِّ الْعالَمينَ (۱)الرَّحْمنِ ]الرَّحيمِ (۲) مالِكِ يَوْمِ الدِّينِ (۳)إِيَّاكَ نَعْبُدُ [...]عَلَيْهِمْ غَيْرِ الْمَغْضُوبِ عَلَيْهِمْ وَ لاَ الضَّالِّينَ (۷)
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بِسْمِ اللَّهِ الرَّحْمنِ الرَّحيمِ/قُلْ هُوَ اللَّهُ أَحَدٌ (۱)اللَّهُ الصَّمَدُ [...]
[Au nom de Dieu le Clément,] le Miséricordieux (1) / Louange à Dieu, Seigneur des mondes (2) le Clément, le Miséricordieux (3) le Roi du Jour du Jugement (4) C'est toi que nous adorons, [c'est toi dont nous implorons le secours (5) Dirige-nous dans le chemin droit (6) le chemin de ceux que tu as comblé de bienfaits] non pas le chemin de ceux qui encourent ta colère ni celui des égarés (7) (Coran I : 1-7) + Au nom de Dieu le Clément, le Miséricordieux / Dis : "Lui, Dieu est Un ! (1) Dieu, l'Impénétrable [(2) Il n'engendre pas, il n'est pas engendré (3) nul n'est égal à Lui (4)] (Coran 114 : 1-4)
Sourate CXIV : Les hommes, al-nās ; Sourate I : La Fatiha, al-fātiḥa
Lue par Maryam Kolbadinejad, 2014
Traduction Denise Masson
Ateliers de Kāshān (attribué à)
Attribué au groupe des carreaux provenant de l'emâmzâdeh Yahyâ de Varâmîn dont certaines inscriptions mentionnent des dates allant de Dhû al-Hijja 660 H. à Safar 661 H.
Dépôt au département des arts de l'Islam, musée du Louvre, 2006
Emamzadeh Yahya, Varamin (attribué à)
Quelques dizaines de carreaux des panneaux couvrant la partie inférieure des murs auraient déjà été déposés avant 1875, puis l'ensemble des revêtements lustrés (murs, cénotaphe et mihrâb) entre 1881 et 1900 (cf. Masuya, 2000, pp.44-45).