Sculpture provenant de la caisse d'un retable.
Observation, Sophie Guillot de Suduiraut, François Séguin, Laurence Brosse, 2019.
Sculpture taillée dans une pièce principale de bois, avec éléments assemblés.
- Traces de fixation dans l’étau de l’établi : sur la tête, élément central en saillie réservé dans le bois (diamètre 2 cm environ ) ; sous la base, quatre (?) fines entailles.
- Revers évidé : traces d’herminette ; deux percements involontaires du bois trop aminci lors de la taille.
- Base polygonale.
- Éléments assemblés à l’origine : les fleurons de la couronne (manquants) ; la main droite (restituée ?) ; la main gauche (restituée) ; la partie externe de l’épaule et du bras droit ; la manche couvrant l’avant-bras gauche (restituée : élément assemblé à l’origine ?).
- Plusieurs fentes, notamment une fente ouverte sur le haut du bras droit.
- Attaque d’insectes xylophages (actuellement inactive).
- Principaux manques : les fleurons de la couronne ; l’extrémité du pied droit et plusieurs parties de la base de la sculpture, principalement sur la face et le côté dextre ; éclats sur la couronne, les cheveux, la barbe, les bords et saillies des vêtements.
- Interventions postérieures : restitution de la main gauche (et de la droite ?), et de la manche couvrant l’avant-bras gauche ; anneau métallique de fixation au revers, à l’arrière de la tête.
Sculpture polychromée à l’origine ; bois décapé, excepté sur le visage ; face et revers de la sculpture recouverts d’une couche noirâtre et brillante.
- Restes de polychromie (d’origine ou postérieure ?) sur le visage : carnations roses, lèvres rouges, yeux bruns.
24. / sur grande / vitrine
étiquette en papier.
Coiffé d’une couronne, ce roi est richement vêtu d’un long manteau au large col, doublé de fourrure, dont l’ouverture laisse voir une chemise plissée. Il devait tenir un sceptre dans sa main droite et présenter un attribut dans la gauche (restituée). Cet habit royal et le style de la sculpture suggèrent de proposer, à titre d’hypothèse, d’identifier ce roi à saint Oswald, très vénéré au Tyrol.
proposition d’attribution stylistique et de datation par Sophie Guillot de Suduiraut (communication écrite, 2019).
Tyrol du Sud
proposition d’attribution stylistique à un atelier du Tyrol du Sud et de datation vers 1500 par Sophie Guillot de Suduiraut (communication écrite, 2019).
Origine inconnue. Collection Albert Maignan (Beaumont-sur-Sarthe, 1845-Saint-Prix, 1908). Legs Albert Maignan, 1908, sous réserve d’usufruit de son épouse Louise Larivière. Usufruit levé en 1927.
Œuvre inédite.
Collection / collection d'une personne
Personne / collectivité
Personne / personne