PV n°2397 - Buste d'Hérode Atticus
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Intitulé :
PV n°2397 - Buste d'Hérode Atticus
Date événement :
21 mars 1865
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Commentaire Types d'oeuvres concernées :
Description du catalogue :
"Marbre blanc. Buste présumé du rhéteur Hérodes Atticus (Tiberius Claudius), qui enseigna l'éloquence grecque aux empereurs Marc-Aurèle et Lucius Verus.
Les traits de ce buste sont ceux d'un homme sur le retour de l'âge, et dont la physionomie unit à la fois une haute intelligence et beaucoup de gravité ; son menton est couvert d'une barbe épaisse, et sa chevelure se divise en masses bouclées ; son vêtement consiste dans une tunique presque entièrement cachée sous les larges plis d'un manteau.
Héritier d'une fortune immense que son père avait due à la découverte d'un trésor, Hérodes, bienfaiteur des Athéniens et de presque tous les peuples grecs d'Europe et d'Asie, naquit à Marathon, et passa une assez longue existence dans la culture des lettres, ou dans l'exercice du consulat et des autres charges importantes qui lui furent confiées. Mais, après avoir perdu sa femme Regilla, dégoûté du monde, et prévoyant sa fin prochaine, il retourna mourir aux lieux qui l'avaient vu naître et où il allait, être inhumé, quand les jeunes gens d'Athènes, jaloux de conserver les restes d'un protecteur si généreux, allèrent les chercher à Marathon, et les transportèrent, sur leurs épaules, jusqu'au magnifique stade de marbre blanc dont il avait embelli leur ville. Il y fut ensuite enseveli en présence du peuple entier, qui témoigna par ses larmes la vivacité de sa douleur et la sincérité de sa reconnaissance.
D'après ce qui vient d'être rapporté, ne peut-on pas conclure, avec beaucoup de vraisemblance, que le tombeau qui renfermait à la fois ces trois bustes était bien celui même qui avait été érigé d'après l'ordre d'Hérodes, mais qu'étant resté sans usage par suite de la translation dont il a été parlé, ses affranchis voulurent au moins accomplir, autant qu'ils le pouvaient, la volonté dernière de leur maître, en y déposant son image entre celles des empereurs qui avaient été ses disciples et ses amis ?
La découverte de ces bustes, l'une des plus intéressantes faites en Grèce, est due à M. Fauvel, qui l'entreprit aux frais de M. le comte de Choiseul-Gouffier. Ce portrait, encore unique, a été publié (Mongez, Iconographie romaine, IV, pl. LXIV, 5 et 6. Antiquités du cabinet Pourtalès, pl. XXXVII, p. 117. Cat. Choiseul, no 58)."
"Marbre blanc. Buste présumé du rhéteur Hérodes Atticus (Tiberius Claudius), qui enseigna l'éloquence grecque aux empereurs Marc-Aurèle et Lucius Verus.
Les traits de ce buste sont ceux d'un homme sur le retour de l'âge, et dont la physionomie unit à la fois une haute intelligence et beaucoup de gravité ; son menton est couvert d'une barbe épaisse, et sa chevelure se divise en masses bouclées ; son vêtement consiste dans une tunique presque entièrement cachée sous les larges plis d'un manteau.
Héritier d'une fortune immense que son père avait due à la découverte d'un trésor, Hérodes, bienfaiteur des Athéniens et de presque tous les peuples grecs d'Europe et d'Asie, naquit à Marathon, et passa une assez longue existence dans la culture des lettres, ou dans l'exercice du consulat et des autres charges importantes qui lui furent confiées. Mais, après avoir perdu sa femme Regilla, dégoûté du monde, et prévoyant sa fin prochaine, il retourna mourir aux lieux qui l'avaient vu naître et où il allait, être inhumé, quand les jeunes gens d'Athènes, jaloux de conserver les restes d'un protecteur si généreux, allèrent les chercher à Marathon, et les transportèrent, sur leurs épaules, jusqu'au magnifique stade de marbre blanc dont il avait embelli leur ville. Il y fut ensuite enseveli en présence du peuple entier, qui témoigna par ses larmes la vivacité de sa douleur et la sincérité de sa reconnaissance.
D'après ce qui vient d'être rapporté, ne peut-on pas conclure, avec beaucoup de vraisemblance, que le tombeau qui renfermait à la fois ces trois bustes était bien celui même qui avait été érigé d'après l'ordre d'Hérodes, mais qu'étant resté sans usage par suite de la translation dont il a été parlé, ses affranchis voulurent au moins accomplir, autant qu'ils le pouvaient, la volonté dernière de leur maître, en y déposant son image entre celles des empereurs qui avaient été ses disciples et ses amis ?
La découverte de ces bustes, l'une des plus intéressantes faites en Grèce, est due à M. Fauvel, qui l'entreprit aux frais de M. le comte de Choiseul-Gouffier. Ce portrait, encore unique, a été publié (Mongez, Iconographie romaine, IV, pl. LXIV, 5 et 6. Antiquités du cabinet Pourtalès, pl. XXXVII, p. 117. Cat. Choiseul, no 58)."
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