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Statut
Publiée
Contributeur
clarraz
Dernière modification
26/02/2024 14:00 (il y a 10 mois)
Type d'oeuvre
Titres
Type de titre : 
Titre : 
Portrait dit d'un échevin
Localisations
Lieu de conservation : 
Type de Cote / numéro : 
Cote / numéro : 
158
Commentaires descriptifs
Commentaire descriptif : 

Ce portrait dit d’un échevin de Lyon est le premier portrait de Martellange à être connu dans la littérature du XIXe siècle. Daté de 1568 et signé au revers, ce portrait frappe par ses grandes dimensions au sein du corpus de Martellange. L’homme, habillé d’un grand manteau noir et coiffé d’un chapeau à haute calotte, tient dans sa main droite une paire de gants ainsi qu’un petit bouquet de fleurs, identifiées à un œillet, des roses et une fleur de jasmin, qui pourraient faire allusion à un mariage prochain (Lyon 2015, p. 122, n° 157, notice de L.V.). Sa provenance ancienne de l’Hôtel de ville a incité l’historiographie à le considérer comme le portrait d’un des douze échevins, dont le rôle consistait à assister le prévôt des marchands. Une pièce de l’Hôtel de ville, où les prévôts et les échevins étaient élus, était en effet nommée la Salle des Portraits au XVIIe siècle (T. Desjardins, Histoire de l’Hôtel-de-ville de Lyon depuis l’époque de sa construction jusqu’à nos jours (2e éd.), Lyon, 1871, p. 68-69). Des portraits plus anciens, notamment du XVIe siècle (un portrait d’Henri IV surmontait la cheminée), ont certainement orné la pièce. Cependant, le tableau est en réalité mentionné dès 1876 par Léon Charvet, qui le découvre chez le sculpteur Reignier, établi à Lyon. Ce dernier aurait également rapporté avoir vu d’autres portraits de sa main, sans malheureusement préciser lesquels. Il fait don du portrait au musée historique des archives, établi à l’Hôtel de ville. C’est donc sans réel fondement que le modèle est assimilé à un échevin.

Œuvre la plus célèbre de Martellange, elle synthétise ses habitudes formelles, stylistiques et morphologiques : l’homme est présenté à mi-corps, sur un fond vert neutre, avec le corps dans un léger trois-quarts. Par sa touche léchée, le peintre traite les chairs du visage dans un gradation de teints subtils, qui contraste avec la main réalisée plus hâtivement. Le nez imposant de la figure fait partie des éléments les plus reconnaissables de l’artiste, tout comme les yeux en forme d’amande.

Matérialité
Matériau : 
Technique : 
Dimensions
Hauteur : 
68
Largeur : 
51,9
Unité de mesure : 
Inscriptions
Type d'inscription : 
Transcription : 

STEPHANVS MARTELLANGIVS FACIEBAT ANNO 1568

Langue : 
Emplacement : 
au revers
Type d'inscription : 
Transcription : 

1568

Emplacement : 
à l'avers, en haut à gauche
Créations / exécutions
Personne liée à l'oeuvre : 
Rôle : 
Type de date : 
Date de création : 
1568
Période de création : 
Lieu de création : 
Commentaires historiques
Commentaire historique : 

Lyon hôtel de ville ; Lyon, Musée Gadagne

Bibliographies / archives
Source
Institut national d'histoire de l'art (France) / Musée du Louvre (Paris)
Licence
Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Rédacteur
Camille Larraz