Sculpture provenant de la caisse d’un retable.
- Restauration, Arnaud de Villeneuve, 1993.
- Observation, Sophie Guillot de Suduiraut, Laurence Brosse, 2024.
Sculpture constituée d’une pièce principale de bois (tilleul ?) avec éléments assemblés.
- Traces de fixation dans l'étau de l'établi : sur la tête, cavité (diamètre : 3 cm environ) ultérieurement comblée par une pièce de bois ; dessous de la base non accessible.
- Éléments assemblés : épines de la couronne du Christ.
- Importante attaque d’insectes xylophages (actuellement inactive).
- Principaux manques : bord inférieur dextre du voile de la sainte ; extrémité des doigts de sa main droite et majeure partie de sa main gauche (doigts arasés) ; une partie du bord supérieur et plusieurs parties du bord senestre du linge avec le visage du Christ ; bord du manteau au-dessus du pied et extrémité du pied ; plusieurs parties du bord de la base et des plis retombant sur la base ; nombreux éclats sur les vêtements.
- Interventions postérieures : clous sur les côtés du voile et à l’arrière de la tête.
Polychromie postérieure actuellement visible.
Toile encollée localement ; préparation blanche.
- Voile, mentonnière, linge avec le visage du Christ : blanc ; rouge pour évoquer les coulures de sang.
- Manteau : rouge.
- Revers du manteau et du voile : bleu.
- Robe : vert sombre.
- Couronne d’épines, cheveux et barbe du Christ, chaussure : noir.
- Carnations de la sainte : rose pâle, rose plus soutenu sur les joues de la sainte ; lèvres rouges ; iris et sourcils brun clair ; ligne bordant les paupières supérieures : brun sombre ; rehauts blancs sur les yeux et sur les joues pour évoquer des larmes qui coulent.
- Carnations du Christ : blanc à peine rosé ; lèvres rouges ; dents blanches ; iris et sourcils brun sombre ; nombreux rehauts rouge vif pour évoquer les coulures du sang sur le visage.
M. Maciet
inscription manuscrite à l’encre, nom du collectionneur Jules Maciet
Sainte Véronique présente le linge avec lequel elle a essuyé le visage du Christ montant au Golgotha pour être crucifié, linge sur lequel s’est imprimée miraculeusement l’image de la face divine. La diffusion de l’épisode légendaire a été favorisée par la Légende dorée de Jacques de Voragine. Le Voile de Véronique, avec la représentation de la Sainte Face, est l’attribut spécifique de la sainte à la fin du Moyen Âge.
Allemagne du Sud, (Franconie ?, Souabe ? ; Franken ?, Schwaben ?)
Origine inconnue. Collection Jules Maciet (Paris, 1846-1911). Don Jules Maciet, 1883.
n° 683 (« école allemande du XVIe siècle, grande statuette de sainte Véronique en bois sculpté et peint »).
p. 89-91, n° 31 (« Allemagne, Basse-Souabe, vers 1510 »).