Hermaphrodite

Plusieurs statues : "On voit sous ce même numéro plusieurs copies faites d'après l'antique" (Alexandre Lenoir)

Aucune description d'Alexandre Lenoir. Il désigne sous le même numéro « plusieurs copies faites d’après l’antique ». Les derniers inventaires de la salle des Antiques faits avant l’ouverture du Muséum (Inventaire général des creux, statues, bustes, bas-reliefs de marbre, bronze et plastre (…), estant à la garde du Sieur Félibien (…), 1692 et Inventaire général des figures, grouppes, termes, bustes, têtes, vases, urnes, bas-reliefs et creux, tant de marbre que de bronze (…) par le Sieur Masson (…), 1722) attestent pourtant l’existence d’un seul Hermaphrodite, « partie antique, partie moderne, rompu en quelques endroits », qui a pu être identifié avec une œuvre actuellement conservée dans les réserves du Louvre (Ma 5605). Le personnage est debout, vêtu, et dévoile son phallus de la main gauche en écartant le bras droit. Conformément aux inventaires, le musée n’en possède aujourd’hui aucun autre du même type. En revanche, il possède deux Hermaphrodite debout procédant d’un autre type relativement similaire, où le dieu soulève des deux mains sa tunique agencée d’une autre manière. Si l’un (Ma 4866) provient de la collection Borghèse, l’autre (Ma 4867) n’a aucune provenance. Toutefois, un article écrit par Lenoir en 1818 (LENOIR Alexandre, Observations sur une statue antique et en marbre de Paros, de cinq pieds de proportion, représentant une Hermaphrodite, Paris, Cottin de Saint-Germain, 1818) empêche de considérer cette œuvre-ci et Ma 5605 comme celles qu’il a conservé. Il commente en effet une statue d’Hermaphrodite atypique aujourd’hui conservée à Berlin (Altes Museum, inv. Sk. 193) dont le mérite reviendrait à sa pose debout, offrant « plus de partie à consulter pour l’étude ». Puisqu’il ne fait jamais mention des œuvres du Louvre qui auraient pu servir de comparaisons, Lenoir ne doit par conséquent pas les connaître, et ne peut les avoir possédées.