Albert Pie de Savoie, comte de Carpi, chambellan ordinaire de François Ier (1531)
Type d'oeuvre
Titres
Titre :
Albert Pie de Savoie, comte de Carpi, chambellan ordinaire de François Ier (1531)
Localisations
Lieu de conservation :
Commentaire Lieu de conservation :
Localisation historique MMF : salle du XVIe siècle (Biet et Brès ; Réville et Lavallée ; AMMF, t. III, p. 298)
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
MR 1680
Commentaire Cote / numéro :
Clarac, 1824 et 1847, n°56 ; Clarac, t. V, 1851, n°2598 ; cat. 1855-56-73, n°36 ; cat. 1897, n°200 ; cat. 1922, n°488
Type de Cote / numéro :
Cote / numéro :
285
Commentaire Cote / numéro :
cat. an IV, p. 70-71
Commentaires descriptifs
Commentaire descriptif :
Fonction : funéraire.
Revêtu d'une cuirasse romaine à lambrequins, les jambes protégées par des pièces de fer plain en partie recouvertes par un manteau, le comte de Carpi est à demi-couché, le bras droit appuyé sur un coussin, la tête reposant sur la main. Il tient un livre ouvert. Quelques volumes sont épars à ses pieds.
Monument d'origine : aucun témoignage graphique, mais sources manuscrites : Statue allongée, sarcophage, plaque avec armoiries et épitaphe. Ensemble en partie doré (lettres de l'inscription, éléments décoratifs du coussin, du matelas, de l'armure...).
Au musée des monuments français : statue présentée sur un sarcophage de marbre noir décoré de fleurs en marbre blanc et soutenu par des pieds ornés de têtes de lion en marbre blanc : il s'agissait en fait du sarcophage de Philippe Chabot et d'une partie de l'encadrement du monument funéraire original de Philippe Chabot aux Célestins.
Revêtu d'une cuirasse romaine à lambrequins, les jambes protégées par des pièces de fer plain en partie recouvertes par un manteau, le comte de Carpi est à demi-couché, le bras droit appuyé sur un coussin, la tête reposant sur la main. Il tient un livre ouvert. Quelques volumes sont épars à ses pieds.
Monument d'origine : aucun témoignage graphique, mais sources manuscrites : Statue allongée, sarcophage, plaque avec armoiries et épitaphe. Ensemble en partie doré (lettres de l'inscription, éléments décoratifs du coussin, du matelas, de l'armure...).
Au musée des monuments français : statue présentée sur un sarcophage de marbre noir décoré de fleurs en marbre blanc et soutenu par des pieds ornés de têtes de lion en marbre blanc : il s'agissait en fait du sarcophage de Philippe Chabot et d'une partie de l'encadrement du monument funéraire original de Philippe Chabot aux Célestins.
Matérialité
Matériau :
Commentaire Matérialité :
traces de dorure
Dimensions
Inscriptions
Type d'inscription :
Transcription :
ALBERTO PIO DE SABAVDIA / CARPENSIUM PRINCIPI / FRANCISCI REGIS FORTUNAM SECVTO / QUEM PRUDENTIAM CLARISSIMUM REDDIDIT / DOCTRINA FECIT IMMORTALEM / ET VERA PIETAS COELO INSERVIT. / VIXIT ANNOS LV. / HEREDES MOESTISSIMI POSVERE ANNO DOMINO / M.D.XXXV
Traduction :
A Albert Pie de Savoie, prince de Carpi, qui a suivi les destins du roi François Ier, que sa prudence a rendu si fameux, que sa science a immortalisé et que sa vraie piété a placé au ciel. Il vécut pendant cinquante-cinq années. Ses héritiers, profondément affligés, ont mis en place cette oeuvre en l'an du Seigneur 153
Emplacement :
gravée sur le sarcophage
Commentaire Inscriptions :
Inscription disparue, citée d'après Raunié, 1899, III, n° 1154, p. 284-285.
Créations / exécutions
Personne liée à l'oeuvre :
Rôle :
Personne liée à l'oeuvre :
Mous, Antoine
Rôle :
Commentaire Rôle :
Clarac, 1824, et 1847, n° 56 (Paul Ponce) ; Courajod, 1894, n° 56 (id.) ; Clarac, t. V, 1851, n° 2598 (id.) ; Cat. 1855-1856-1873, n° 36 (id.) ; Cat. 1897, n° 200 (exécuté en 1535, école franco-italienne) ; Venturi, "Di alcune opere di scultura a Parigi", dans l'Arte, t. VII, 1904, p. 469-477 et plus particulièrement p. 472 (attribué à Prospero Spani) ; Maurice Roy, "Le monument funéraire d'Albert Pie de Savoie, comte de Carpi (1531-1535)", BSHAF, 1921, p. 33-47 (peut-être par le fondeur Gilles Jourdain d'après un dessin du Rosso) ; Cat. 1922, n° 488 (exécuté en 1535, probablement sur le modèle du Rosso, école franco-italienne) ; Roy, 1929, p. 138-147 ; Raggio, 1974, p. 75 (réalisé sans doute vers 1542, proche de l'effigie de Mario Nari par Bartolommeo Ammanati) ; Beaulieu, 1978, n° 255, p. 165-167 (attribué à Rosso) ; Ulrich Middelsdorf, "On some portrait busts attributed to Leone Leoni", The Burlington Magazine (XVII, 1975, p. 99) (Rustici ?) ; Exp. Séville, 1992, n° 123, p. 206 (Rosso Fiorentino, 1535) ; Francesco Cagliotti, "Il perduto 'David mediceo' di Giovanfrancesco Rustici e il 'David' Pulszky del Louvre", Prospettiva, 83-84, 1996, p. 92 (Rustici ?) ; Sénéchal, 2002, p. 296-420 (attribution à Rustici probable).
Commentaire Rôle :
L'attribution traditionnelle à Rosso (Giovan Battista di Jacopo, dit "il Rosso Fiorentino", 1494-1540) repose sur une mention de paiement du 29 novembre 1531 d'un modèle de sépulture commandé par le roi à Rosso. Mais il est plus vraisemblable que cette mention concerne le projet (non exécuté) d'un monument à Louise de Savoie.
Attribué par Adolfo Venturi en 1904 à Propsero Spani.
Attribution par Lenoir à Paul Ponce.
Attribué par Adolfo Venturi en 1904 à Propsero Spani.
Attribution par Lenoir à Paul Ponce.
Historiques de collection
Collection :
Paris, église des Cordeliers, monument funéraire d'Albert Pie de Savoie (érigé par ses héritiers en 1535 d'après l'inscription gravée sur le sarcophage, disparu en 1825, et connue par des textes). Bronze doré suivant le contrat passé le 18 octobre 1542 entre Francisque Scibecq de Carpi, exécuteur testamentaire, et Antoine Mous, doreur. Tombeau endommagé par l'incendie de l'église le 18 novembre 1580. Epargné lors de la destruction, en 1793, des monuments se trouvant dans l'église et saisi. Entré au dépôt des Petits Augustins le 7 frimaire an II (27 novembre 1793) ; reçu de Sturler, agent de la commune, par Alexandre Lenoir, avec son sarcophage (?) (mention d'un sarcophage de marbre noir du même endroit, arrivé le même jour que l'effigie). Musée des Monuments français, 1795-1816. Présenté en salle du XVIe siècle sur un sarcophage de marbre noir ( Lenoir le dit venir du tombeau de Jacques-Auguste de Thou ; en fait, c'est le sarcophage original du tombeau de Philippe Chabot, associé aux socles - tronqués- à têtes de lion placés sous les anges de l'encadrement du tombeau de Philippe Chabot aux Célestins). Attribué au Louvre par décision ministérielle du 6 juillet 1818. Entré le 31 juillet 1818, sans le sarcophage ni les troncs de pyramide à têtes de lion.
Liens entre oeuvres
Type de lien horizontal :
Commentaire Type de lien horizontal :
Œuvre du Musée des Monuments français d'Alexandre Lenoir représentée sur un dessin de Charles Percier conservé à la Bibliothèque de l'Institut de France.
Bibliographies / archives
Type de référence :
Commentaire Bibliographies / archives :
p. 52-53, pl. 99 n° 97
Type de référence :
Commentaire Bibliographies / archives :
t. I, p. 5 ; t. II, p. 35, 104, 179 ; t. III, p. 170, 171, 298
Type de référence :
Commentaire Bibliographies / archives :
t. I, p. 12 ; t. II, p. 22
Sources en ligne
Organisme :
Référence de notice :
M5037000032
Date de consultation :
28/05/2019
Url document source :
Référence de notice :
RF 5281.10, Recto
Date de consultation :
08/03/2014
Référence de notice :
RF 5281.11, Recto
Date de consultation :
08/03/2014
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) / Musée du Louvre (Paris) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Commentaire interne
Base MMFLenoir, ID_Element : EL_660
Rédacteur
Béatrice de Chancel-Bardelot
Œuvre / monument funéraire
Personne / collectivité
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