Le Martyre de saint Vincent
Ce panneau a fait partie d'un retable consacré à saint Vincent dont on connaît deux autres éléments :
- La Mort de saint Vincent provenant de l'ancienne collection Junyer et aujourd'hui au Museu Nacional d'Art de Catalunya (Barcelone)
- Une scène de torture conservée dans une collection particulière et ancienne dans la collection Tiocca (Paris).
dépôt du musée du Louvre (Paris) au musée Hyacinthe Rigaud (Perpignan)
inscription à la craie, difficilement lisible
Louvre 1941 / RF 3659 / Ec. catalane / Martyre de Saint Laurent
étiquette à liseré bleu
D-57-8-5
à l'encre blanche sur vernis Paraloïd
Selon l'opinion de Rafael Cornudella (communication orale juillet 2022) et d'Elsa Espin (2022) , il s'agit probablement d'une œuvre de la première période de Gonçal Peris alias Sarrià, un moment de sa production où l'influence de Marçal de Sas est particulièrement notable.
Cette attribution repose notamment sur des rapprochements stylistiques avec les œuvres de Gonçal Peris alias Sarrià. Le visage du saint Vincent dans les trois panneaux de ce retable reprend ainsi une typologie caractéristique de Gonçal Peris alias Sarrià, et diffère des figures représentées dans les œuvres (valenciennes et majorquines) données à Miquel Alcanyís, qui trahissent par un italianisme plus fort.
Saralegui est le premier à attribuer au « Maestro de Gil y Pujades » (1952) ensuite identifié comme Miquel Alcanyís (1953 & 1956)
Cette attribution à Alcanyís a été confirmée par Francesc Riuz Quesada (19989 et Claudie Ressort (2002).
Cette œuvre a d'abord été attribuée par Ch. Post (1935) à l'atelier de Marçal de Sas par analogie stylistique avec le grand Retable de saint Georges également connu comme Retable du Centenar de la Ploma (Londres, Victoria and Albert Museum).
L. de Saralegui (1952) reprend l'opinion de Ch. Post et précise l'auteur de l'œuvre comme un collaborateur anonyme qu'il baptise « Maestro de Gil y Pujades », artiste qu'il identifie par la suite comme Miguel Alcanyís (1953 & 1956).
José Gomez Frechina (2004) propose pour sa part une attribution directe à Marçal de Sas.
collection Marczell de Nemes ; don au musée du Louvre accepté en 1932 ; déposé au musée Hyacinthe Rigaud de Perpignan, en 1957
Vol. VI, p. 560.
p. 30-34, fig. 47
n° 2625