PV n°601 cat. 233 - Vase. [Canthare apulien à figure rouge]. Oreste

Description du catalogue :
Forme 85. Peinture jaune. Nola. Oreste matricide va subir son jugement. Le coupable, nu et barbu, est conduit par Mars et par Mercure devant aréopage, représenté par tie enveloppé d'an grand péplus qui recouvre ta tunique (On a remarqué, avec raison, que cette personnification de l'aéropage n’est pas plus extraordinaire que celle du sénat (βοθλή) sur quelques médaillεs grecques). A la gauche de Mercure se présente Minerve casquée, sans égide, et appuyant sa main gauche sur une roue ailée.
Revers. Oreste, après avoir frappé Néoptolème, qui tombe soutenu par Thanatos (la Mort), s'élance à demi agenouillé sur l'autel d'Apollon. Son corps est nu, sa chevelure et sa barbe sont en désordre ; sa main droite tient encore son épée, dont le fourreau est dans sa main gauche. Son regard farouche est dirigé du côté de sa victime, et déjà un serpent envoyé par les Furies l'enlace dans ses replis et vient l'attaquer à l'épaule gauche.
Sur la droite, où s'élève le laurier sacré, s'avance le peuple de Delphes, personnifié par un homme lauré, couvert d'une grande draperie, tenant un sceptre de la main gauche, et de la droite une grosse pierre qu'il va lancer à l'impie dont le crime a souillé la pureté de son territoire.
Ce vase, de très-belle fabrique, et dont les peintures sont dignes du plus haut intérêt, a été l'objet des recherches érudites de MM. Raoul-Rochette (Mon. ined., Orestéide, pl. XL, p. 205-208. Selon ce savant, la première de ces compositions représente Iphigénie, devant laquelle Troas et Mercure amènent son frère Oreste, protégé par Minerve) et Panofka (Lettre à M. Welcker, insérée dans le Rheinische Museum, IL III. Le même, Antiques du cabinet Pourtalès, pl. VII, p. 37-42). Haut. 24 cent.