S'il n'apparait pas possible d'accepter l'attribution de Chandler R. Post, il ne semble pas pour autant falloir nécessairement renoncer à une possible origine ibérique. En effet, cette typologie d'œuvre est relativement commune en Espagne. Par ailleurs, comme l'a souligné José Gómez Frechina, le type de brocard, d'auréole finement ciselée, de même que la manière de réaliser les plis des vêtements ainsi que l'utilisation ornementale de perles, est extrêmement proche de la production espagnole [communication écrire février 2023]. En raison du mauvais état de conservation dégradé du visage, il est difficile de proposer une attribution plus précise.
Giovanni Romano propose une attribution à un piémontais, proche du Pseudo-Giovenone [comm. écrite dans le cadre du RETIF].
Attribution faite par Chandler R. Post [vol. VII, 2, p. 713, note 2].
Collection du chanoine Albert Marcadé (1866-1951), rassemblée principalement à Paris entre le fin des années 1890 et 1923 ; l'ensemble de la collection présenté dans la nouvelle sacristie de l'église Sainte-Élisabeth-de-Hongrie à Paris 3e avant février 1937 et au moins jusqu'en 1939 ; légué à l’État le 9 octobre 1947 et transféré dans la cathédrale Saint-André de Bordeaux ; exposé du 31 mars 1949 à 1969 dans la salle du Trésor de la cathédrale Saint-André ; transféré en 1975, après fermeture de la salle du Trésor, au château de Champs-sur-Marne au LRMH ; château de Cadillac, Gironde, en 1999 ; transféré vers la cathédrale Saint-André à Bordeaux en 2002, en attente des travaux d'aménagement de l'ancienne sacristie ; exposé, ainsi que 4 peintures de la collection, au musée des Beaux-Arts de Bordeaux de 2005 à 2009 ; présenté au public dans un nouvel aménagement muséographique dans l'ancienne sacristie de la cathédrale Saint-André à Bordeaux depuis 2016.
n° 3.