Panofka, Musée Blacas, pl. 7
Pas d'illustration
Titres
Titre :
Panofka, Musée Blacas, pl. 7
Commentaires généraux
Commentaire général :
Cratère en calice apulien à figures rouges, British Museum, F 270 (1867,0508.1335)
Commentaires descriptifs
Commentaire descriptif :
Cratère en calice: vue des deux registres de la face A
Même vase que planche Panofka, 1829, 8.
Collection mentionnée : collection du duc de Blacas
Interprétation donnée : Les divinités de Samothrace.
Au milieu de la ligne inférieure, sur une base à trois gradins, l'hermès ithyphallique d'un dieu couronné de myrte. Le symbole de la génération, le phallus, appartient spécialement aux divinités analogues à Bacchus-Pluton. Cet hermès doit appartenir à Iacchus. A droite, un arbre indique le bocage de Proserpine. A côté de cet arbre, Orphée couronné de peuplier blanc, retient par sa chaîne Cerbère, pour l'empêcher d'assaillir deux hommes qui paraissent s'approcher des Champs-Elysées. Peut-être même Orphée leur présente-t-il sa lyre comme le moyen le plus sûr de calmer la rage du monstre auquel est confiée la garde des enfers. Les deux personnages : un éphèbe portant le pétase, la chlaena et deux lances et un vieillard l'accompagnant, reconnu comme un pédagogue à cause de la chlamyde qu'il porte par-dessus sa tunique, des bottines et du bâton recourbé. Le jeune homme, montrant Orphée, semble demander s'il doit accepter la lyre, et le vieillard semble le lui permettre. Derrière Orphée, Eurydice, enveloppée d'un vaste peplos, est assise sur un rocher. Un myrte, près d'Eurydice, fait allusion à l'amour constant des époux.
Au plan supérieur : Vénus, les cheveux enveloppés du credemnon, avec un éventail et un cygne. Cet oiseau est le symbole de la naissance d'Anadyomène; mais la tristesse de ses chants le rapproche bien davantage de la Vénus que l'on nommait Proserpine ou Libitina (reine des morts). Devant Vénus, l'Amour. Au-dessus de l'éphèbe, Mercure (pétase, caducée, bottines ailées) semble repousser de la main droite un chien qui s'élance vers lui. En face de Mercure : Pan (jeune, tête ceinte du strophium, s'appuie sur le pédum) présente la syrinx à Mercure.
Nouvelles lumières à l'explication des mystères. Pan et orphée offrent leurs instruments aux deux néophytes, pour les défendre, par la puissance de l'harmonie, des atteintes du chien. Il faut donc reconnaître dans cette peinture une des idées les plus vastes du système des mystères, c'est-à-dire la haute influence que la musique exerce sur les créatures en général, et même sur les animaux les plus féroces.
Pages de texte : p. 23-29
Autres indications : Vase des mystères.
Cratère.
Ce cratère fut probablement offert à un jeune homme qui venait d'atteindre le second degré de l'initation.
Même vase que planche Panofka, 1829, 8.
Collection mentionnée : collection du duc de Blacas
Interprétation donnée : Les divinités de Samothrace.
Au milieu de la ligne inférieure, sur une base à trois gradins, l'hermès ithyphallique d'un dieu couronné de myrte. Le symbole de la génération, le phallus, appartient spécialement aux divinités analogues à Bacchus-Pluton. Cet hermès doit appartenir à Iacchus. A droite, un arbre indique le bocage de Proserpine. A côté de cet arbre, Orphée couronné de peuplier blanc, retient par sa chaîne Cerbère, pour l'empêcher d'assaillir deux hommes qui paraissent s'approcher des Champs-Elysées. Peut-être même Orphée leur présente-t-il sa lyre comme le moyen le plus sûr de calmer la rage du monstre auquel est confiée la garde des enfers. Les deux personnages : un éphèbe portant le pétase, la chlaena et deux lances et un vieillard l'accompagnant, reconnu comme un pédagogue à cause de la chlamyde qu'il porte par-dessus sa tunique, des bottines et du bâton recourbé. Le jeune homme, montrant Orphée, semble demander s'il doit accepter la lyre, et le vieillard semble le lui permettre. Derrière Orphée, Eurydice, enveloppée d'un vaste peplos, est assise sur un rocher. Un myrte, près d'Eurydice, fait allusion à l'amour constant des époux.
Au plan supérieur : Vénus, les cheveux enveloppés du credemnon, avec un éventail et un cygne. Cet oiseau est le symbole de la naissance d'Anadyomène; mais la tristesse de ses chants le rapproche bien davantage de la Vénus que l'on nommait Proserpine ou Libitina (reine des morts). Devant Vénus, l'Amour. Au-dessus de l'éphèbe, Mercure (pétase, caducée, bottines ailées) semble repousser de la main droite un chien qui s'élance vers lui. En face de Mercure : Pan (jeune, tête ceinte du strophium, s'appuie sur le pédum) présente la syrinx à Mercure.
Nouvelles lumières à l'explication des mystères. Pan et orphée offrent leurs instruments aux deux néophytes, pour les défendre, par la puissance de l'harmonie, des atteintes du chien. Il faut donc reconnaître dans cette peinture une des idées les plus vastes du système des mystères, c'est-à-dire la haute influence que la musique exerce sur les créatures en général, et même sur les animaux les plus féroces.
Pages de texte : p. 23-29
Autres indications : Vase des mystères.
Cratère.
Ce cratère fut probablement offert à un jeune homme qui venait d'atteindre le second degré de l'initation.
Bibliographies / archives
Type de référence :
Commentaire Bibliographies / archives :
Source de la planche étudiée
Source
source : Institut national d'histoire de l'art (France) - licence : Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)