De concordia evangelistarum, Entrelacs, Paris, BnF, Latin 12190, f.Iv

Saint Augustin, De concordia evangelistarum

Bleu : supposé : indigo / guède - les spirales sont représentées avec de l'indigo ou du guède, pigments organiques extraits des feuilles de l'Indigofera tinctoria, une plante originaire d'Asie du Sud-Est, et Isatis tinctoria, une plante originaire d'Asie mais couramment cultivée en Europe. L'absence de lapis-lazuli est néanmoins significative car il a dû être introduit en Europe plus tard que le VIe siècle.

Il n'est pas possible de distinguer entre l'indigo et le guède avec des techniques non invasives seulement ; étant donné que la miniature est attribuée à une production italienne, il est très probable que le guède soit le candidat.

Vert : les spirales sont peintes avec du vert-de-gris, un pigment vert synthétique contenant du cuivre, utilisé depuis l'époque gréco-romaine. et typique de l'enluminure du haut Moyen Âge. Sa présence peut être devinée en observant le verso (f. Ir), où l'on peut voir que le vert-de-gris est un pigment synthétique contenant du cuivre. l'envers (c'est-à-dire f. Ir, Figure 1) où l'on peut observer le phénomène de Kupferfraß3 causé par l'action oxydante de l'ion Cu2+ sur le parchemin. de l'ion Cu2+ sur le parchemin : toutes les parties peintes avec du vert-de-gris sur le f. Iv sont clairement visibles sur le f. Ir.

Jaune : les spirales jaunes ont été peintes avec de l'orpiment, un pigment obtenu à partir du minéral homonyme, en usage depuis l'époque égyptienne.

Concerne remploi de la garde

Notice bibliographique - BnF Archives et Manuscrits

Gallica - numérisation d'un manuscrit original