Verrière de la Résurrection
fenêtres hautes du chœur ; côté nord ; baie 221
Baie composée de trois lancettes et d'un tympan à sept ajours.
Lancettes (fin du XVIe siècle) : Résurrection.
Tympan (vers 1510) : fragments de la Fuite en Égypte, de la Déploration du Christ et de la Présentation au Temple. Ces scènes de la Vie du Christ montrent d'étroites parentés avec les vitraux de la chapelle de la Vierge de l'église parisienne de Saint-Gervais-Saint-Protais (Gatouillat et Lautier, 1993, p. 56).
Réalisée à la fin du XVIe siècle, cette verrière conserve dans son tympan des panneaux retaillés et réemployés, datés des années 1510 (Gatouillat, 2016, p. 134).
D'après le relevé de Lafaye, les lancettes de gauche et de droite présentaient dans les parties inférieures des panneaux d'inscription et des armoiries qui ne s'y trouvent plus. En 1898, Carot signalait « quelques pièces maladroitement intercalées » dans la lancette centrale ; il relevait que l'ordonnance des panneaux de la lancette droite était mauvaise et que plusieurs « demanderaient ) être descendus pour raccorder et faire suite à la travée du milieu ». En effet, le soldat assis dans la lancette droite se trouve aujourd'hui plus bas que le dessin de Lafaye (Pillet, 2010, p. 237).
La chronologie de la reconstruction des parties occidentales de l’église Saint-Étienne-du-Mont est bien moins assurée que celle du chœur. La progression des travaux menés à l’étage inférieur restant difficile à suivre, les repères sont ténus pour préciser la date des rares vitraux anciens qui ont appartenu d’emblée aux douze chapelles de cette partie de l’édifice.
La verrière de la Résurrection provient d'un autre édifice.
immeuble par destination
p. 39.
p. 56.
p. 237.