Les Anges volants du retable de la Vierge
Deux anges couronnant la Vierge provenant du retable de la Vierge.
- Étude et restauration, Monique Péquinot, Anne Portal, Marie Payre, 1991.
- Analyse de la polychromie, Laboratoire de recherches des musées de France, Sylvie Colinart, Myriam Eveno, 1991.
Sculptures taillées chacune dans une pièce principale de bois (tilleul ?) avec éléments assemblés. Les deux anges tenaient, chacun de leur main droite, une couronne (disparue) au-dessus de la tête de la Vierge.
- Éléments assemblés : bras gauche, pli de l’aube de l’ange dextre ; jambe gauche, pied droit, pan de la ceinture de l’ange senestre.
- Traces de fixation : au revers des anges, une cavité pour un tourillon destiné à fixer les sculptures ; dans le fond de la caisse, une cavité de fixation de la couronne (disparue).
- Principaux manques : couronne tenue par les anges ; éclats sur les boucles des cheveux, les mains, les pieds, les plis des vêtements et les plumes.
Polychromie d’origine et localement polychromies postérieures.
Polychromie d’origine
Préparation blanche (carbonate de calcium).
- Aube, vêtement court en plumes : bol, or ; or parti sur les parties non visibles.
- Revers du vêtement court en plumes : rouge.
- Extrémité des plumes de la partie supérieure des ailes : or parti ; de la partie centrale : glacis vert ; de la partie inférieure : glacis rouge.
- Carnations : rose, avec rehauts rose, lèvres rouges, yeux brun.
ange volant à dextre
ange volant à senestre
Ce retable est représentatif du type d'ouvrage qui ornait à la fin du Moyen Âge, les autels de petites églises paroissiales ou de chapelles. Les anges volants tenaient une couronne au-dessus de la tête de la Vierge. Marie trône entre deux anges musiciens et son Fils est debout sur son genou, selon une formule iconographique traditionnelle en Italie.
Tyrol du Sud (Südtirol), actuel Trentin-Haut-Adige, Italie
Communication écrite de Theodor Müller, 1970. Attribué au Tyrol du Sud et rapproché de retables conservés au Frioul, comme le retable de l’église Sainte-Blaise à Mediis (Udine).
Origine inconnue. Acquisition dans le commerce de l’art, « chez l’antiquaire Signal » à Paris, 1854.
p. 17 (Tyrol du Sud).
p. 250-252, n° 72 (Tyrol du Sud, vers 1520).
p. 164, 166 (idem).