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Statut
Publiée
Contributeur
Quillot, Anne
Dernière modification
11/10/2022 07:21 (il y a environ 2 ans)
Type de personne
Type de personne : 
Noms
Nom : 
Claeys
Prénom : 
Jean-Yves
Sexe : 
Nationalité : 
Nom : 
Claeys
Prénom : 
Jean Yves Pierre Alfred
Qualificatif : 
Naissance et mort
Date de naissance : 
3 mai 1896
Lieu de naissance : 
Date de mort : 
7 octobre 1978
Lieu de mort : 
Professions / activités
Type de profession / activité : 
Commentaire Type de profession / activité : 

En 1937, il est nommé chef du service archéologique de l'EFEO, poste qu'il avait déjà occupé par intérim en 1933.

Date d'activité : 
1927 - 1953
Biographie
Commentaire biographique : 

Biographie rédigée par Marie-Laure Crosnier Leconte :


Matricule de l’Ecole des Beaux-Arts : 7142. Jean Yves Pierre Alfred Claeys, né à Nice (Alpes-Maritimes) le 3 mai 1896, fils de Alphonse Charles Henri Pierre Claeys 61 ans rentier, et de Yvonne Bonnesoeur 25 ans, élève à l'École des arts décoratifs de Nice, puis élève de Jules Godefroy et Gabriel Héraud, admissible en juin 1914, gazé au Mort-Homme en 1916, admis en 2è classe le 15 octobre 1917 (arrêté du 7 août 1917), obtient un total de 23 ½ valeurs dont 2 3è Médailles en dessin ornemental et perspective et 1 2è Médaille en construction, 1è classe le 27 octobre 1922, obtient un total de 7 valeurs, dernière mention le 27 janvier 1925, rayé de la liste d'appel de l'École en octobre 1926 en vertu de l'article 48 du règlement (architecte à Paris 6è [en 1923]; sollicite un emploi au service des travaux publics du Gouvernement général de l'Indochine en juin 1923; architecte dans les services des Travaux publics de l'Indochine de février 1923 à mai 1927; à Hanoi, Indochine, Vietnam [en 1924], et Trakien par Fai-Fo (Annam) [en 1929]; membre temporaire de l'École française d'Extrême-Orient (EFEO) en juin 1927, inspecteur du Service archéologique à l'ÉFEO [en 1929], membre permanent en 1930; expose au Salon des artistes français à Paris en 1923, Vision d'Angkor, aquarelle, mention honorable, et 1924, Porte d'Angkor Thom; dirige les premières fouilles du site cam de Tra Kiêu (Quang Nam), de 1927 à 1928, dirige un autre chantier à Thap Mâm (Binh Dinh) en 1934; conservateur des monuments de l'Annam-Campa, section du service archéologique; travaille à une enquête ethnologique et technologique commandée conjointement par le musée indochinois du Trocadéro, le musée d'Histoire naturelle de Paris et l'EFEO; secrétaire-bibliothécaire de l'École en 1934; nommé chef du service archéologique de l'EFEO en 1934 (poste déjà occupé par intérim en 1933); atteint de tuberculose, rapatrié en France en septembre 1946, mis en congé de longue durée, retraité en 1953; membre de l'Association des élèves et anciens élèves de l'École nationale et supérieure des Beaux-arts ou Grande Masse de l'École des Beaux-arts [en 1929]; mort chez lui à Paris en octobre 1978; Archives nationales de France, AJ/52/579, dossier d’élève; Édouard-Joseph, I, 1930; http://www.efeo.fr/biographies/notices/claeys.htm).

Commentaire biographique : 

Ancien élève de l’école des Arts décoratifs de Nice et de l’École supérieure des beaux-arts de Paris, Jean-Yves Claeys devient architecte. En 1923, il est lauréat du Salon des artistes français. De février 1923 à mai 1927, il est architecte dans les services des Travaux publics de l'Indochine, mais, passionné par l’archéologie, il demande à entrer à l'EFEO. Il est nommé membre temporaire en juin 1927, puis membre permanent en 1930. Il dirige les premières fouilles du site cam de Tra Kiêu (Quang Nam), de 1927 à 1928, exhumant les fondations de temples et un nombre très important de sculptures. En 1934, il dirige un autre chantier à Thap Mâm (Binh Dinh). Il devient conservateur des monuments de l’Annam-Campa, section du service archéologique, qu'il crée et organise, séjournant de longs mois sur le terrain. Parallèlement, il travaille à une enquête ethnologique et technologique commandée conjointement par le musée indochinois du Trocadéro, le musée d’Histoire naturelle de Paris et l'EFEO. Il prend en charge le poste de secrétaire-bibliothécaire de l’École en 1934. En 1937, il est nommé chef du service archéologique de l’EFEO, poste qu'il avait déjà occupé par intérim en 1933. Il assure, après la mort de Charles Batteur (1880-1932), le service de la Conservation des monuments du Tonkin. En 1943, des problèmes pulmonaires l'obligent à arrêter ses activités professionnelles pendant quelques mois. Il publie une étude sur l'archéologie du Siam et une introduction à l'étude de l'Annam et du Campa. En septembre 1946, atteint de tuberculose, il est rapatrié en France. Son état ne lui permettant plus de revenir en Indochine, il est en congé de longue durée jusqu'en 1953, date de sa retraite. Il est alors nommé directeur d’études de classe exceptionnelle de l'EFEO.

Article rédigé par Lucie Labbé

Commentaire biographique : 

As an alumnus of the École des arts décoratifs in Nice and the École des Beaux Arts in Paris, Jean-Yves Claeys went on to become an architect. In 1923, he was a laureate at the Salon des artistes français. From February 1923 to May 1927, he was an architect in the public works department of Indochina, but, passionate about archeology, requested to join the French School of Asian Studies (l’École française d’Extrême-Orient, or EFEO). He was appointed temporary member in June 1927, then permanent member in 1930. From 1927 to 1928 he directed the first excavations of the Cam site of Tra Kiêu (Quang Nam) and unearthed the foundations of temples and a large number of sculptures. In 1934, he directed another construction site in Thap Mâm (Binh Dinh). He became curator of the monuments of Annam-Campa, a section of the archaeological service which he created and organised, spending long months in the field. At the same time, he worked on an ethnological and technological survey that was jointly commissioned by the Indochinese Trocadéro Museum, the musée d’Histoire naturelle in Paris, and the EFEO. In 1934, he became the EFEO’s secretary-librarian. In 1937, he was appointed head of the EFEO’s archaeological department, a position he had already occupied on an interim basis in 1933. After the death of Charles Batteur (1880-1932), he assumed responsibility for the Tonkin Monuments Conservation. In 1943, lung problems forced him to halt his professional activities for a few months. He published a study on the archeology of Siam and an introduction to the study of Annam and Campa. In September 1946, suffering from tuberculosis, he was repatriated to France. His condition no longer allowed him to return to Indochina, so he remained on long-term leave until 1953 when he retired. He was then appointed director of studies of exceptional class (directeur d’études de classe exceptionnelle) at the EFEO.

Article by Lucie Labbé (Translated by Jennifer Donnelly)

Parcours
Date d'entrée / sortie dans l'école : 
7 août 1917
Matricule : 
7142
Date de passage en première classe : 
27 octobre 1922
Commentaire Parcours : 

La première date de présence (la seule parfois) est celle du concours d'admission et la seconde date celle de la dernière mention de présence de l'élève à l'Ecole.

Thèmes d'étude
Période étudiée : 
Aire géographique étudiée : 
Secteur fondamental d'étude : 
Commentaire Secteur fondamental d'étude : 

[objets collectionnés]

Commentaire Thèmes d'étude : 

Durant l’année 1928, Jean-Yves Claeys a contribué à la constitution d’une collection qui se compose, dans son ensemble, de 243 manuscrits et 86 microfilms. Les manuscrits se présentent sous des formes diverses : soit gravés au poinçon sur feuilles de palmier (généralement à raison de trois à six lignes par feuille) qui, empilées les unes sur les autres, sont maintenues entre deux ais de bois (le tout étant plusieurs fois entouré par une cordelette dont les deux extrémités sont nouées) ; soit gravés au poinçon (généralement sur une seule ligne) sur une étroite et longue feuille de palmier qui est ensuite pliée en paravent ; soit notés avec une encre locale (préparée à base de résine et de noir de fumée ou de baies calcinées), sur du papier dit chinois, dont les feuilles groupées en cahier sont cousues sur un de leur côté ou sur du papier local ayant l'aspect du carton et qui est plié en paravent ; soit notés au crayon ou à l'encre d'écolier sur feuilles ou cahiers achetés dans le commerce. Un certain nombre de manuscrits (les manuscrits sur ôles mis à part) portent sur leur couverture leurs premières ou dernières pages ou encore sur leurs pages vierges, des graffiti, lettres de l'alphabet ou dessins sans signification qui ne semblent pas être le fait de copistes mais de caṃ qui les ont feuilletés. Les textes recensés sont soit des manuscrits originaux – mais peu nombreux ; soit des copies manuscrites, des photos ou des microfilms de textes généralement faits in situ, ce qui explique qu'ils ne soient pas toujours de très bonne qualité. Les manuscrits recensés renferment rarement un seul texte. Dans la majorité des cas, ils en contiennent plusieurs ou des fragments de texte souvent sans aucun lien entre eux. Il s’agit principalement de courts rituels ou de textes de mancie, de magie, d'astronomie, de médecine, d'histoire, ou encore de fragments ou de résumés des diverses versions de contes, de légendes, de légendes historiques ou d'épopées.

Article rédigé par Lucie Labbé

Commentaire Thèmes d'étude : 

In 1928, Jean-Yves Claeys contributed to the creation of a collection consisting, as a whole, of 243 manuscripts and 86 microfilms. The manuscripts come in a variety of forms: either punch-engraved on palm leaves (usually three to six lines per sheet) which, stacked on top of each other, are held between two wooden boards (the whole being wrapped several times by a cord whose two ends are tied); or punched (usually in a single line) on a narrow, long palm leaf, which is then folded into a fan; or written down with local ink (prepared from resin and carbon black or calcined berries), on so-called Chinese paper, the sheets of which are grouped in notebooks and sewn on one side, or on local paper resembling cardboard, which is folded like a fan; or noted in pencil or school ink on commercially-purchased sheets of paper or notebooks. A certain number of manuscripts (aside from the manuscripts on ôles) have their first or last pages on their cover, or graffiti, letters of the alphabet or meaningless scribbles on their blank pages, which do not seem to be the work of copyists but of the caṃ who had leafed through them. The texts listed are either original manuscripts (few in number); handwritten copies, photos or microfilms of texts generally made in situ, which explains why they are not always of good quality. The manuscripts surveyed rarely contain a single text. In the majority of cases, they contain several texts or fragments, often without any connection between them. They are mainly short rituals or texts of divination, magic, astronomy, medicine, history, or fragments or summaries of various versions of tales, legends, historical legends or epics.

Article by Lucie Labbé (Translated by Jennifer Donnelly)

Bibliographies / archives
Type de référence : 
Sources en ligne
Date de consultation : 
03/02/2016
Source
Institut national d'histoire de l'art (France)
Licence
Attribution 4.0 International (CC BY 4.0)
Commentaire interne

Admis par arrêté du 7 août 1917 ; admissible en juin 1914

Rédacteur
Lucie Labbé