Saint Laurent

Relief constitué de deux planches de bois (tilleul ?) collées à plats joints, avec éléments assemblés.

- Revers plat, redressé après assemblage des planches ; traces de fendage au revers du haut de la tête ; deux nœuds et deux fentes dans la partie inférieure du relief.

- Éléments assemblés manquants : les parties latérales dextre et senestre du relief qui, à l’origine, complétaient vraisemblablement le corps et les bras du saint.

- Traces de fixation du relief sur le volet du retable : deux percements de section carrée pour des chevilles et deux trous de clous.

- Attaque d’insectes xylophages (actuellement inactive).

- Manques et éclats sur les cheveux, les bords du gril et le bord inférieur du relief.

Polychromie d’origine lacunaire.

Préparation blanche ; encollage (colle protéinique) sur les carnations.

- Dalmatique : bol orangé, or ; bordure ornée d’une large bande en glacis rouge laissant en réserve des motifs en forme de rinceaux.

- Aube et amict : bol orangé, argent ; décor de lignes blanches parallèles (probablement blanc de plomb et liant huileux ; l’opacité de la peinture blanche s’est atténuée au cours du temps).

- Chef d’amict, gril, chaussures : bol orangé, argent ; bordure dorée sur le chef d’amict.

- Glands et franges de la dalmatique : couche vert vif mat (malachite ?), glacis vert (résinate ?).

- Cheveux : brun clair.

- Carnations : rose, plus soutenu sur les joues ; lèvres rouges, dents blanches ; iris des yeux ocrés, cernés de brun.

Le gril, instrument du martyre de saint Laurent, et le costume traditionnel des diacres, dalmatique, aube et amict, permettent de reconnaitre l’image du saint. Ce type iconographique se fonde sur les récits de la vie du jeune diacre supplicié à Rome au 3e siècle.

Origine inconnue. Collection d’Auguste-François Béthouart (1839-1907) et de son épouse née Augustine Marie Pauline Chauveau. Legs de cette dernière, 1933.

p. 34 (Saint Laurent).

p. 84 (Saint Laurent, Allemagne du Sud, vers 1525-1530).